fermée qui n'est autre 
chose qu'une circonférence de cercle comme nous le verrons 
bientôt[2]. 
[Note 2: L'aspect du ciel, le spectacle qu'offre le mouvement diurne, ne 
varient jamais pour l'observateur qui ne change pas de résidence. Il 
en est autrement dès qu'il se transporte dans un lieu plus méridional. 
Du côté du nord, quelques-unes des étoiles, qui restaient 
perpétuellement au-dessus de l'horizon du premier lieu, se lèvent et 
se couchent sur le nouvel horizon. Du côté du midi, on aperçoit 
de nouvelles étoiles invisibles dans la première résidence. Les 
étoiles visibles à  la fois de l'un et de l'autre lieu ne restent pas les 
mêmes temps au-dessus des deux horizons.] 
Nous venons de décrire le mouvement diurne tel qu'on peut 
l'observer sans instruments. On se rend compte de la nature précise 
de ce mouvement et de ses principales circonstances, Ã   l'aide de 
quelques instruments que nous allons décrire, après avoir défini 
certains termes d'astronomie que nous aurons besoin d'employer. 
=7=. VERTICALE. On appelle verticale d'un lieu la direction de la 
pesanteur en ce lieu; cette direction est indiquée par le fil à  plomb, 
petit appareil que tout le monde connaît. 
ZÉNITH, NADIR. La verticale prolongée perce la sphère 
céleste en deux points opposés, l'un situé au-dessus de nos 
têtes et visible, appelé zénith; l'autre invisible, appelé nadir. 
PLAN VERTICAL. On nomme plan vertical, ou simplement vertical, 
tout plan qui passe par la verticale.
PLAN HORIZONTAL. On appelle ainsi tout plan perpendiculaire 
à  la verticale; toute droite située dans un pareil plan est une 
horizontale. 
HORIZON. On appelle horizon d'un lieu la courbe circulaire qui, limite 
sur la terre la vue de l'observateur. Quand celui-ci est à  la surface 
même de la terre, cette courbe est l'intersection de la sphère 
céleste par le plan horizontal qui passe par l'œil de l'observateur. 
Quand on s'élève à  une certaine hauteur, la partie visible de la 
terre s'agrandit; les rayons visuels qui vont aux divers points de 
l'horizon apparent ne sont plus dans le plan horizontal qui passe par 
l'œil de l'observateur, mais au-dessous, et forment avec ce plan un 
angle qui est toujours très-petit; cet angle s'appelle la dépression de 
l'horizon apparent. 
Le plan parallèle à  l'horizon, qui passe par le centre de la terre, se 
nomme l'horizon rationnel ou astronomique. 
En cherchant à  connaître avec précision les lois du mouvement 
diurne on est naturellement conduit à  considérer les diverses 
positions que prend une étoile au-dessus de l'horizon. Ces positions 
se déterminent à  l'aide d'un instrument nommé théodolithe. 
Avant de décrire le théodolithe, nous dirons quelques mots de la 
lunette astronomique qui fait partie de cet appareil comme de plusieurs 
autres instruments d'observation. 
[Illustration: 011, Fig. 3] 
=8.= LUNETTE ASTRONOMIQUE. Elle se compose d'un tube aux 
extrémités duquel sont deux verres lenticulaires (fig. 3), un grand 
verre O dirigé vers l'objet, et qui, pour cette raison, se nomme 
objectif; l'autre, très-petit, derrière lequel on place l'œil, et qu'on 
nomme oculaire. Les rayons lumineux envoyés par un objet se 
brisent en traversant l'objectif, et viennent former dans l'intérieur de 
la lunette, à  l'endroit qu'on nomme foyer, une image renversée de 
l'objet; Ã   l'aide de l'oculaire on regarde cette image comme avec une
loupe[3]. 
RÉTICULE. Afin de donner plus de précision à  la visée, on 
place au foyer de la lunette, en a, près de l'oculaire, une petite plaque 
percée d'un trou circulaire dans lequel sont tendus deux fils très-fins, 
perpendiculaires entre eux, qui se croisent au centre (V. dans la figure 
le cercle rr'); ce petit appareil se nomme réticule. Quand on vise une 
étoile, on fait mouvoir la lunette de manière que l'image de l'astre, 
venant se placer exactement au point a de croisement des fils du 
réticule, soit occultée par ce point a. 
La direction du rayon visuel suivant lequel nous voyons l'étoile, 
coïncide alors avec l'axe optique de la lunette. Cet axe optique, aO, 
qui joint le point a, de croisée des fils, à  un point déterminé O 
de l'objectif, a une position précise par rapport aux parois solides du 
tube. Il est donc facile de suivre la direction du rayon visuel sur un 
cercle divisé placé à  côté de la lunette, parallèlement 
à  cet axe; il est également facile de donner à  la ligne de visée 
une direction indiquée, à  priori, sur le cercle[4]. 
[Note 3: V. les Traités de physique pour la description plus 
détaillée des lunettes et l'explication des phénomènes de la 
vision.] 
[Note 4: Quand nous parlerons de l'axe d'une lunette astronomique, il 
s'agira toujours de l'axe optique qu'il ne faut pas confondre avec, son 
axe géométrique; mais, comme il importe pour la    
    
		
	
	
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