la lune. 
Détermination des longitudes terrestres par les distances lunaires. 
APPENDICE.--Irrégularités du mouvement de la lune.--Ligne des 
nœuds; leur rétrogradation; nutation de l'axe lunaire. Explication 
des librations. Prédiction des éclipses.--Période chaldéenne. 
Fréquence relative des éclipses de lune et de soleil. 
CHAPITRE V.
DES PLANÈTES ET LEURS SATELLITES, ET DES COMÈTES. 
Des planètes. Noms des principales. Leurs distances moyennes au 
soleil. Mouvements apparents des planètes. Mouvements des 
planètes vus du soleil. Lois de Kepler. Principe de la gravitation 
universelle. Définitions concernant le mouvement des planètes. 
Planètes inférieures.--Digressions orientales et occidentales de 
Vénus et de Mercure. VÉNUS. Détails particuliers. Phases de 
Vénus. Passages de Vénus sur le soleil. Monographie de Mercure. 
PLANÈTES SUPÉRIEURES.--Mouvements apparents des 
planètes supérieures (vus de la terre); mouvements directs; stations; 
rétrogradations. Monographie de MARS. JUPITER.--Détails 
particuliers. Rotation, aplatissement de son disque. Satellites de Jupiter; 
leurs éclipses. Longitudes géographiques déterminées par 
l'observation de ces éclipses. Vitesse de la lumière. SATURNE; 
bandes, rotation, aplatissement. Anneau et satellites.--Dimensions des 
différentes parties de ce système. Monographie d'URANUS. 
Monographie de NEPTUNE. Perturbations des mouvements 
planétaires. Petites planètes situées entre Mars et Jupiter. 
Remarque générale du mouvement du système solaire. 
DES COMÈTES. 
Leur aspect; noyau, chevelure, queue. Petitesse de la masse des 
comètes. Nature de leurs orbites. Comètes périodiques. Comète 
de Halley. Comète de Biéla.--Son dédoublement. 
PHÉNOMÈNE DES MARÉES.--Flux et reflux; haute et basse 
mer. Circonstances principales du phénomène.--Sa période. 
Marées des syzygies et des quadratures. Les marées sont dues aux 
actions combinées de la lune et du soleil. 
APPENDICE.--Détermination de la parallaxe du soleil à  l'aide des 
passages de Vénus sur le soleil. NOTE.--Explication des alternatives 
de jour et de nuit, des inégalités des jours et des nuits, etc., dans 
l'hypothèse du double mouvement de la terre. 
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
COURS 
DE 
COSMOGRAPHIE. 
------------ 
=1=. La Cosmographie a pour objet la description des corps célestes, 
c'est-à -dire des corps répandus dans l'espace indéfini, de leurs 
positions relatives, de leurs mouvements, et en général de tous les 
phénomènes qu'ils peuvent nous présenter. 
Nous nous occuperons de ces corps dans l'ordre suivant: les étoiles, 
la Terre, le Soleil, la Lune, les planètes et les comètes. 
------------------------------------------------------------------------ 
CHAPITRE PREMIER. 
LES ÉTOILES. 
=2=. On donne, en général, le nom d'ÉTOILES à  cette 
multitude de corps célestes que, durant les nuits sereines, nous 
apercevons dans l'espace sous la forme de points lumineux, brillants. 
=3=. Sphère céleste. Les étoiles sont isolées les unes des 
autres; leurs distances à  la terre doivent être différentes; 
cependant elles nous paraissent également éloignées; elles nous 
font l'effet d'être attachées à une sphère immense dont notre œil 
serait le centre. Pour plus de simplicité dans l'étude des positions 
relatives et des mouvements des corps célestes, on considère, en 
cosmographie, cette sphère, apparente sous le nom de sphère 
céleste, comme si elle existait réellement. 
La sphère céleste est donc une sphère idéale de rayon immense, 
ayant pour centre l'œil de l'observateur, à  la surface de laquelle on 
suppose placées toutes les étoiles.
O étant le lieu d'observation, OE, OE', OE",..., les directions dans 
lesquelles sont vues les étoiles E, E', E",.,.,(fig. 1), on imagine sur 
ces directions de très-grandes distances Oe, Oe', Oe",... égales entre 
elles. Au lieu des positions réelles E, E',E",... des étoiles, on 
considère leurs projections e', e", e‴,... sur la sphère céleste. 
[Illustration: 007, Fig.1] 
[Illustration: 007, Fig.2] 
=4.= DISTANCES ANGULAIRES. Cette conception de la sphère 
céleste n'a que des avantages sans inconvénients; car les distances 
rectilignes absolues OE, OE',... des étoiles à  la terre nous étant 
en général inconnues, on ne considère que leurs distances 
angulaires. 
La distance angulaire de deux étoiles E, E', est l'angle EOE' des 
directions dans lesquelles on les voit. Or, cet angle EOE' est 
précisément le même que la distance angulaire eoe' de leurs 
projections sur la sphère céleste. 
Pour déterminer les distances angulaires on se sert d'un cercle 
divisé (fig.2) sur lequel se meut une alidade, c'est-à -dire une règle 
qui tourne autour du centre. Cette alidade porte une lunette 
astronomique avec laquelle on vise successivement les deux étoiles, 
après avoir disposé le cercle de manière à  ce que son plan passe 
à  la fois par les deux astres. L'arc qui sépare les deux lignes de 
visée mesure la distance angulaire cherchée. 
C'est par les distances angulaires que nous nous rendons compte des 
positions relatives des étoiles; ce sont les arcs ee', e'e",... (fig. 1) qui 
forment sur la voûte céleste les figures, telles que ee'e"e‴, que 
nous attribuons aux groupes d'étoiles nommés constellations. 
=5=. MOUVEMENT DIURNE APPARENT DES ÉTOILES. Au 
premier abord les étoiles nous paraissent immobiles. Mais prenons 
des points de repère, une maison, un arbre, au-dessus desquels se 
trouvent des étoiles, et observons celles-ci pendant un temps assez
long, une heure par exemple. Au bout de ce    
    
		
	
	
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