Voyages, by Théodore Aynard 
 
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Title: Voyages 
Author: Théodore Aynard 
Release Date: February 11, 2007 [EBook #20562] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
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Théodore AYNARD 
VOYAGES AU TEMPS JADIS
En France, en Angleterre, en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Sicile, 
EN POSTE, EN DILIGENCE, EN VOITURIN, EN TRAINEAU, EN 
ESPERONADE, À CHEVAL ET EN PATACHE. 
De 1787 à 1844. 
[Illustration] 
LYON. IMPRIMERIE MOUGIN-RUSAND 3, Rue Stella, 3 1888 
* * * 
 
AVANT-PROPOS.--ÉPIGRAPHES 
CHAPITRE Ier.--Où l'on voit le roi Louis XI, la poste et les postillons 
CHAPITRE II.--Qui contient des extraits authentiques du journal de 
voyage en Italie et en Sicile d'Antoine-Henri Jordan, fils et petit-fils 
d'échevin, en 1787 et 1788, et quelques autres choses. 
CHAPITRE III.--Contenant des épisodes du voyage en Bretagne 
d'Alphée Aynard, en 1798 et du voyage à Paris de Th. Ay., en 1815 
CHAPITRE IV.--Où l'on verra quatre personnes parcourant la Suisse 
dans une grande voiture, mais à petites journées, en 1834 
CHAPITRE V.--Voyage en voiturin d'Allemagne en Italie, où l'on met 
quarante jours pour aller de Francfort-sur-le-Mein à Florence sur l'Arno, 
et retour en Auvergne par Gênes, Marseille et les Cévennes, en 1839 
CHAPITRE VI.--Souvenirs d'Angleterre et d'Écosse, en 1844 
CHAPITRE VII.--Service des postes et des diligences en 1790, 1810 et 
1850. Comparaison des moyens de transport mis à la disposition des 
voyageurs, sous les rapports de la fréquence des départs, du nombre de 
places offertes au public, et de la durée des voyages, par les diligences
et les chemins de fer en 1790, 1810, 1850 et 1888 
TABLEAU RÉSUMÉ DU CHAPITRE VII 
ÉPILOGUE 
* * * 
 
VOYAGES AU TEMPS JADIS 
Et quorum pars parva fui, sed magna parentes. 
(Imité de VIRGILE.) 
* * * 
 
AVANT-PROPOS 
Votre mémoire est une lampe que vous avez promenée pieusement 
dans les galeries du passé, où elle rallume celles des salons, qui ne sont 
plus, hélas! que celles des tombeaux. 
Arthur DE GRAVILLON. 
Dans cette nouvelle réminiscence que j'offre à mes amis, en prenant 
pour épigraphe une phrase toute moderne de l'auteur de Peau d'âne, 
petit-fils et petit-neveu des Jordan Périer, que j'ai cités dans les Salons 
d'autrefois, j'ai un double motif: 
D'abord, celui de témoigner ma reconnaissance à tous ceux qui ont 
bien voulu me remercier de mes envois, en choisissant dans cette 
nombreuse correspondance un des passages les plus élégants. 
Ensuite, de montrer, que si quelquefois je cite les anciens et toujours 
j'aime à me souvenir du passé, ce n'est pas le moins du monde pour le 
mettre au-dessus du présent, dont j'apprécie, plus que d'autres
peut-être, tous les avantages et tous les mérites. 
Il est bien entendu que, dans ce moment, je ne fais pas de politique, et 
que je ne pense ni au pouvoir législatif, ni à l'exécutif, ni à leurs 
familles. 
Dans les lettres trop aimables qui m'ont été adressées, on m'a fait 
cependant un reproche, celui d'avoir été trop court. 
Les uns m'ont dit que j'aurais dû parler de salons que je n'ai pas 
fréquentés et de belles dames que je n'ai pas connues.--D'autres ont 
trouvé que je ne donnais pas assez de détails sur les personnes et les 
salons que j'ai cités. 
* * * 
Aux premiers je réponds, que j'ai pour principe d'être véridique; je ne 
pouvais donc raconter que des choses vues et entendues. 
Aux seconds je réponds, que j'ai aussi pour principe d'être discret; 
lorsque j'écris sur le temps passé, c'est plus encore pour mon plaisir 
que pour celui des autres; car si je revois les tableaux complets d'un 
autre âge, tout en restant dans le vrai, ma plume ne peut en retracer 
qu'une partie. 
Cela me rappelle une dame qui disait, qu'il ne lui serait pas difficile 
d'avoir de l'esprit, si comme sa voisine, elle voulait dire tout ce qui lui 
passait par la tête. 
Moi aussi, peut-être, j'aurais pu me rendre plus intéressant et plus 
amusant, si j'avais raconté tout ce qui passait dans la mienne; mais je 
n'ai pas eu la prétention de faire douze volumes, comme les Mémoires 
du duc de Saint-Simon. 
* * * 
En racontant quelques voyages de nos pères et du temps de ma 
jeunesse, en outre du plaisir que j'éprouve à revivre avec ceux qui ne
sont plus, et    
    
		
	
	
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