Souvenirs entomologiques - Livre I

Jean-Henri Fabre

Souvenirs entomologiques - Livre I

Project Gutenberg's Souvenirs entomologiques - Livre I, by Jean-Henri Fabre This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net
Title: Souvenirs entomologiques - Livre I ��tude sur l'instinct et les moeurs des insectes
Author: Jean-Henri Fabre
Release Date: October 8, 2005 [EBook #16825]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES - LIVRE I ***

Ce livre ��lectronique est le fruit de la collaboration de Distributed proofreaders Europe - http://dp.rastko.net/ - qui a effectu�� le premier niveau de construction et de correction du livre, et de Ebooks libres et gratuits - http://www.ebooksgratuits.com, qui a effectu�� la mise en forme, la relecture, le second niveau de correction et la conversion aux formats. Ont particip�� �� l����laboration de ce livre: Pour Distributed proofreaders Europe, Michel Arotcarena. Pour Ebooks libres et gratuits, Charly, Fred et Coolmicro.

Jean-Henri Fabre SOUVENIRS ENTOMOLOGIQUES
Livre I ��tude sur l'instinct et les moeurs des insectes (1879)

Table des mati��res
CHAPITRE I LE SCARAB��E SACR�� CHAPITRE II LA VOLI��RE CHAPITRE III LE CERCERIS BUPRESTICIDE CHAPITRE IV LE CERCERIS TUBERCUL�� CHAPITRE V UN SAVANT TUEUR CHAPITRE VI LE SPHEX �� AILES JAUNES CHAPITRE VII LES TROIS COUPS DE POIGNARD CHAPITRE VIII LA LARVE ET LA NYMPHE CHAPITRE IX LES HAUTES TH��ORIES CHAPITRE X LE SPHEX LANGUEDOCIEN CHAPITRE XI SCIENCE DE L'INSTINCT CHAPITRE XII IGNORANCE DE L'INSTINCT CHAPITRE XIII UNE ASCENSION AU MONT VENTOUX CHAPITRE XIV LES ��MIGRANTS CHAPITRE XV LES AMMOPHILES CHAPITRE XVI LES BEMBEX CHAPITRE XVII LA CHASSE AUX DIPT��RES CHAPITRE XVIII UN PARASITE. LE COCON CHAPITRE XIX RETOUR AU NID CHAPITRE XX LES CHALICODOMES CHAPITRE XXI EXP��RIENCES CHAPITRE XXII ��CHANGE DE NIDS NOTES

Pour tous les yeux attentifs, c'est un spectacle �� la fois ��trange et d'une grandeur singuli��re que celui des insectes industrieux d��ployant dans leurs travaux l'art le plus raffin��. L'instinct port�� ainsi au plus haut degr�� dont la nature offre des exemples, confond la raison humaine. Le trouble de l'esprit augmente, lorsque intervient l'observation patiente et minutieuse de tous les d��tails de la vie des ��tres les mieux dou��s sous le rapport de l'instinct.
E. Blanchard.
CHAPITRE I LE SCARAB��E SACR��
Les choses se pass��rent ainsi. Nous ��tions cinq ou six: moi le plus vieux, leur ma?tre, mais encore plus leur compagnon et leur ami; eux, jeunes gens �� coeur chaleureux, �� riante imagination, d��bordant de cette s��ve printani��re de la vie qui nous rend si expansifs et si d��sireux de conna?tre. Devisant de choses et d'autres, par un sentier bord�� d'hy��bles et d'aub��pines, o�� d��j�� la C��toine dor��e s'enivrait d'am��res senteurs sur les corymbes ��panouis, on allait voir si le Scarab��e sacr�� avait fait sa premi��re apparition au plateau sablonneux des Angles[1], et roulait sa pilule de bouse, image du monde pour la vieille ��gypte; on allait s'informer si les eaux vives de la base de la colline n'abritaient point, sous leur tapis de lentilles aquatiques, de jeunes tritons, dont les branchies ressemblent �� de menus rameaux de corail; si l'��pinoche, l'��l��gant petit poisson des ruisselets, avait mis sa cravate de noces, azur et pourpre; si, de son aile aigu?, l'hirondelle, nouvellement arriv��e, effleurait la prairie, pourchassant les tipules, qui s��ment leurs oeufs en dansant; si, sur le seuil d'un terrier creus�� dans le gr��s, le l��zard ocell�� ��talait au soleil sa croupe constell��e de taches bleues; si la mouette rieuse, venue de la mer �� la suite des l��gions de poissons qui remontent le Rh?ne pour frayer dans ses eaux, planait par bandes sur le fleuve en jetant par intervalles son cri pareil �� l'��clat de rire d'un maniaque; si... mais tenons-nous-en l��; pour abr��ger, disons que, gens simples et na?fs, prenant un vif plaisir �� vivre avec les b��tes, nous allions passer une matin��e �� la f��te ineffable du r��veil de la vie au printemps.
Les ��v��nements r��pondirent �� nos esp��rances. L'��pinoche avait fait sa toilette; ses ��cailles eussent fait palir l'��clat de l'argent; sa gorge ��tait frott��e du plus vif vermillon. �� l'approche de l'aulastome, grosse sangsue noire mal intentionn��e, sur le dos, sur les flancs, ses aiguillons brusquement se dressaient, comme pouss��s par un ressort. Devant cette attitude d��termin��e, le bandit se laisse honteusement couler parmi les herbages. La gent b��ate des mollusques, planorbes, physes, limn��es, humait l'air �� la surface des eaux. L'hydrophile et sa hideuse larve, pirates des mares, tant?t �� l'un tant?t �� l'autre en passant tordaient le cou. Le stupide troupeau ne paraissait pas m��me s'en apercevoir. Mais laissons les eaux de la plaine et gravissons la falaise qui nous s��pare du plateau. L��-haut, des moutons paturent, des chevaux s'exercent aux courses prochaines, tous distribuant la manne aux bousiers en liesse.
Voici �� l'oeuvre les col��opt��res vidangeurs
Continue reading on your phone by scaning this QR Code

 / 119
Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.