Monsieur Lecoq, vol 1, Lenquete

Emile Gaboriau
Monsieur Lecoq, vol 1, L'enquete

The Project Gutenberg EBook of Monsieur Lecoq, Vol. I, L'enquete
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Title: Monsieur Lecoq, Vol. I, L'enquete
Author: Emile Gaboriau
Release Date: August, 2005 [EBook #8650] [This file was first posted on July 29, 2003]
Edition: 10
Language: French
Character set encoding: ISO Latin-1
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MONSIEUR LECOQ PAR ��MILE GABORIAU

A
M. ALPHONSE MILLAUD
DIRECTEUR DU PETIT JOURNAL _Ce n'est pas �� vous, Monsieur le Directeur, que j'offre ce volume_...
_Je le d��die �� l'ami de tous les jours, �� vous, mon cher Alphonse, comme un t��moignage de la vive et sinc��re affection_
_De votre d��vou��_
��MILE GABORIAU.

MONSIEUR LECOQ
PREMI��RE PARTIE
L'ENQU��TE

I
Le 20 f��vrier 18.., un dimanche, qui se trouvait ��tre le dimanche gras, sur les onze heures du soir, une ronde d'agents du service de la s?ret�� sortait du poste de police de l'ancienne barri��re d'Italie.
La mission de cette ronde ��tait d'explorer ce vaste quartier qui s'��tend de la route de Fontainebleau �� la Seine, depuis les boulevards ext��rieurs jusqu'aux fortifications.
Ces parages d��serts avaient alors la facheuse r��putation qu'ont aujourd'hui les carri��res d'Am��rique.
S'y aventurer de nuit ��tait r��put�� si dangereux, que les soldats des forts venus �� Paris, avec la permission du spectacle, avaient ordre de s'attendre �� la barri��re et de ne rentrer que par groupes de trois ou quatre.
C'est que les terrains vagues, encore nombreux, devenaient, pass�� minuit, le domaine de cette tourbe de mis��rables sans aveu et sans asile, qui redoutent jusqu'aux formalit��s sommaires des plus infames garnis.
Les vagabonds et les repris de justice s'y donnaient rendez-vous. Si la journ��e avait ��t�� bonne, ils faisaient ripaille avec les comestibles vol��s aux ��talages. Quand le sommeil les gagnait, ils se glissaient sous les hangards des fabriques ou parmi les d��combres de maisons abandonn��es.
Tout avait ��t�� mis en oeuvre pour d��loger des h?tes si dangereux, mais les plus ��nergiques mesures demeuraient vaines.
Surveill��s, traqu��s, harcel��s, toujours sous le coup d'une razzia, ils revenaient quand m��me, avec une obstination idiote, ob��issant, on ne saurait dire �� quelle myst��rieuse attraction.
Si bien que la police avait l�� comme une immense sourici��re incessamment tendue, o�� son gibier venait b��n��volement se prendre.
Le r��sultat d'une perquisition ��tait si bien pr��vu, si s?r, que c'est d'un ton de certitude absolue que le chef de poste cria �� la ronde qui s'��loignait:
--Je vais toujours pr��parer les logements de nos pratiques. Bonne chasse et bien du plaisir!
Ce dernier souhait, par exemple, ��tait pure ironie, car le temps ��tait aussi mauvais que possible.
Il avait abondamment neig�� les jours pr��c��dents, et le d��gel commen?ait. Partout o�� la circulation avait ��t�� un peu active, il y avait un demi-pied de boue. Il faisait encore froid cependant, un froid humide �� transir jusqu'�� la moelle des os. Avec cela le brouillard ��tait si intense que le bras ��tendu on ne distinguait pas sa main.
--Quel chien de m��tier! grommela un des agents.
--Oui, r��pondit l'inspecteur qui commandait la ronde, je pense bien que si tu avais seulement trente mille francs de rentes, tu ne serais pas ici.
Le rire qui accueillit cette vulgaire plaisanterie ��tait moins une flatterie qu'un hommage rendu �� une sup��riorit�� reconnue et ��tablie.
L'inspecteur ��tait, en effet, un serviteur des plus appr��ci��s �� la Pr��fecture, et qui avait fait ses preuves.
Sa perspicacit�� n'��tait peut-��tre pas fort grande, mais il savait �� fond son m��tier et en connaissait les ressources, les ficelles et les artifices. La pratique lui avait, en outre, donn�� un aplomb imperturbable, une superbe confiance en soi et une sorte de grossi��re diplomatie, jouant assez bien l'habilet��.
A ces qualit��s et �� ces d��fauts, il joignait une incontestable bravoure.
Il mettait la main au collet du plus redoutable malfaiteur aussi tranquillement qu'une d��vote trempe son doigt dans un b��nitier.
C'��tait un homme de quarante-six ans, taill�� en force, ayant les traits durs, une terrible moustache, et de petits yeux gris sous des sourcils en broussailles.
Son nom ��tait G��vrol, mais le plus habituellement on l'appelait: G��n��ral.
Ce sobriquet caressait sa vanit��, qui n'��tait pas m��diocre,
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