Micah Clarke - Tome I

Arthur Conan Doyle

Micah Clarke - Tome I

The Project Gutenberg EBook of Micah Clarke - Tome I, by Arthur Conan Doyle This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org
Title: Micah Clarke - Tome I Les recrues de Monmouth
Author: Arthur Conan Doyle
Translator: Albert Savine
Release Date: June 29, 2006 [EBook #18716]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK MICAH CLARKE - TOME I ***

Produced by Chuck Greif and www.ebooksgratuits.com

Arthur Conan Doyle

MICAH CLARKE
Tome I
LES RECRUES DE MONMOUTH
(1910)
Table des matières
Introduction. Préface. I--Le cornette Joseph Clarke, des C?tes de fer. II--Je suis envoyé à l'école. Je la quitte. III--Sur deux amis de ma jeunesse. IV--Sur le poisson étrange que nous primes à Spithead. V--De l'homme aux paupières tombantes. VI--Au sujet de la lettre venue des Pays-Bas. VII--Du cavalier qui arriva de l'ouest. VIII--Notre départ pour la guerre. IX--Une passe d'armes au Sanglier Bleu. X--Notre périlleuse aventure dans la Plaine. XI--Le solitaire à la caisse pleine d'or. XII--De quelques aventures sur la lande. XIII--Sur Sir Gervas Jér?me, Chevalier Banneret du comté de Surrey. XIV--Du Curé à la jambe raide et de ses ouailles. XV--Où nous nous mesurons avec les Dragons du Roi.

Introduction
James Scott, duc de Monmouth, (1649-1685), fils naturel de Charles II d'Angleterre.
à l'avènement de Jacques II, il organisa avec le duc d'Argyle un coup de force qui échoua. Ses troupes furent écrasées le 6 juillet 1685 lors de la bataille de Sedgemoor et il fut décapité.
Toutefois certaines théories ont prétendu qu'il aurait pu être l'homme au masque de fer.
Cette victoire ne profita guère à Jacques II qui ne resta que quelques mois sur le tr?ne avant de venir se réfugier en France où il finit ses jours.

Préface
Micah Clarke, dont nous publierons successivement en traduction fran?aise les trois épisodes: Les recrues de Monmouth, Le capitaine Micah Clarke, La bataille de Sedgemoor, est le grand roman historique qui établit la réputation en ce genre d'Arthur-Conan Doyle.
Le romancier y a déployé une verve, un humour, un entrain qui rappellent les bonnes pages de Dumas père. Aussi faudrait-il s'étonner que les traducteurs aient négligé une oeuvre aussi vivante s'il n'en fallait voir la cause dans le peu de familiarité de nos contemporains fran?ais avec l'histoire étrangère. Pour le lecteur d'Outre-Manche, Conan Doyle n'avait nulle besoin d'explications préliminaires. Il nous a paru qu'une présentation était nécessaire en tête de l'édition fran?aise de son roman et l'on nous permettra, en outre, de renvoyer à notre ouvrage La Cour galante de Charles II, où le lecteur trouvera, sans préjudice de bien des détails curieux, des portraits des meilleurs peintres et graveurs, leurs contemporains, reproduisant les traits de Lucy Walters, mère de Monmouth, du roi Charles II, jeune homme et vieillard, et enfin de Monmouth.
Monmouth était né à Rotterdam, le 9 avril 1649, de Lucy Walters, alors ma?tresse de Charles II, après l'avoir été de Robert Sydney, qui en avait, lui-même, hérité du célèbre Algernon Sydney, son frère. C'était une belle fille, mais commune et sans éducation, d'ailleurs très fière d'être ma?tresse royale et mère d'un batard de roi. En 1655, la princesse d'Orange écrivant à son frère le plaisantait sur ?sa femme?. La concubine dominait encore les sens de son amant et le tenait dans un servage amollissant si bien que, l'année suivante, les ministres du prétendant inquiets, obtinrent le départ de Lucy pour l'Angleterre sous promesse d'une pension annuelle de quatre cents livres. Son séjour à Londres n'alla pas sans encombre. Lucy fut arrêtée et mise à la Tour: elle y re?ut les hommages des Cavaliers et obtint ensuite l'autorisation de retourner en France du gouvernement peu jaloux de fournir aux mécontents l'occasion de prononcer pour une cause quelconque le nom des Stuarts. Charles, prince et volage, ne tarda pas à délaisser cette ma?tresse encombrante et volontaire, puis à l'oublier complètement et, de chute en chute, la pauvre Lucy mourut, dit un chroniqueur, ?d'une maladie, suite naturelle de sa profession?.
Charles II n'abandonna pas l'enfant, comme il avait abandonné la mère. La veuve de Charles I le fit élever par lord Crofts et peu d'années après la Restauration, c'est sous le nom de celui-ci qu'il parut à la cour. Lady Castlemaine, la reine de la main gauche du moment, le prit en bon gré. Il était vif, spirituel, de bonnes manières, en élève formé par les soins des Révérends Pères de la Compagnie de Jésus à qui la reine-mère avait confié son éducation. En 1663, ce beau cavalier, titré duc et fils avoué du roi, faisait tourner la tête à toutes les dames de la cour quand Charles II, jaloux de la Castlemaine, le maria à une riche héritière d'écosse, Anna Scott, duchesse de Buccleuch. Cela
Continue reading on your phone by scaning this QR Code

 / 82
Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.