Macbeth 
 
The Project Gutenberg EBook of Macbeth, by William Shakespeare 
This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with 
almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or 
re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included 
with this eBook or online at www.gutenberg.net 
Title: Macbeth 
Author: William Shakespeare 
Release Date: October 25, 2004 [EBook #13868] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK MACBETH 
*** 
 
Produced by Paul Murray, Renald Levesque and the Online Distributed 
Proofreading Team. This file was produced from images generously 
made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) 
at http://gallica.bnf.fr 
 
===================================================
================= 
Ce document est tiré de: 
OEUVRES COMPLÈTES DE SHAKSPEARE 
TRADUCTION DE M. GUIZOT NOUVELLE ÉDITION 
ENTIÈREMENT REVUE AVEC UNE ÉTUDE SUR SHAKSPEARE
DES NOTICES SUR CHAQUE PIÈCE ET DES NOTES 
Volume 2 Jules César. Cléopâtre.--Macbeth.--Les Méprises. Beaucoup 
de bruit pour rien. 
PARIS A LA LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET Ce, 
LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS 1864 
===================================================
================= 
MACBETH 
TRAGÉDIE 
 
NOTICE SUR MACBETH 
En l'année 1034, Duncan succéda sur le trône d'Écosse à son grand-père 
Malcolm. Il tenait son droit de sa mère Béatrix, fille aînée de Malcolm: 
la cadette, Doada, était mère de Macbeth, qui se trouvait ainsi 
cousin-germain de Duncan. Le père de Macbeth était Finleg, thane de 
Glamis, désigné sous le nom de Sinell dans la tragédie et dans la 
chronique de Hollinshed, d'après l'autorité d'Hector Boèce, à qui a été 
emprunté le récit des événements concernant Duncan et Macbeth. 
Comme Shakspeare a suivi de point en point la chronique de 
Hollinshed, les faits contenus dans cette chronique sont nécessaires à 
rappeler; ils ont d'ailleurs en eux-mêmes un intérêt véritable. 
Macbeth s'était rendu célèbre par son courage, et on l'eût jugé 
parfaitement digne de régner s'il n'eût été «de sa nature,» dit la 
chronique, «quelque peu cruel.» Duncan, au contraire, prince peu 
guerrier, poussait jusqu'à l'excès la douceur et la bonté; en sorte que si 
l'on eût pu fondre le caractère des deux cousins et les tempérer l'un par 
l'autre, on aurait eu, dit la chronique. «un digne roi et un excellent 
capitaine.» 
Après quelques années d'un règne paisible, la faiblesse de Duncan 
ayant encouragé les malfaiteurs, Banquo, thane de Lochaber, chargé de 
recueillir les revenus du roi, se vit forcé de punir un peu sévèrement 
(_somewhat sharpelie_) quelques-uns des plus coupables, ce qui 
occasionna une révolte. Banquo, dépouillé de tout l'argent qu'il avait 
reçu, faillit perdre la vie, et ne s'échappa qu'avec peine et couvert de 
blessures. Aussitôt qu'elles lui permirent de se rendre à la cour, il alla 
porter plainte à Duncan et il détermina enfin celui-ci à faire sommer les 
coupables de comparaître; mais ils tuèrent le sergent d'armes qu'on leur
avait envoyé et se préparèrent à la défense, excités par Macdowald, le 
plus considéré d'entre eux, qui, réunissant autour de lui ses parents et 
ses amis, leur représenta Duncan comme un lâche au coeur faible 
(_taint hearted milksop_), plus propre à gouverner des moines qu'à 
régner sur une nation aussi guerrière que les Écossais. La révolte 
s'étendit particulièrement sur les îles de l'ouest, d'où une foule de 
guerriers vinrent dans le Lochaber se ranger autour de Macdowald; 
l'espoir du butin attira aussi d'Irlande un grand nombre de Kernes et de 
Gallouglasses[1], prêts à suivre Macdowald partout où il voudrait les 
conduire. Au moyen de ces renforts, Macdowald battit les troupes que 
le roi avait envoyées à sa rencontre, prit leur chef Malcolm, et, après la 
bataille, lui fit trancher la tête. 
Duncan, consterné de ces nouvelles, assembla un conseil où Macbeth 
lui ayant vivement reproché sa faiblesse et sa lenteur à punir, qui 
laissaient aux rebelles le temps de s'assembler, offrit cependant de se 
charger, avec Banquo, de la conduite de la guerre. Son offre ayant été 
acceptée, le seul bruit de son approche avec de nouvelles troupes 
effraya tellement les rebelles qu'un grand nombre déserta secrètement; 
et Macdowald, ayant essayé avec le reste, de tenir tête à Macbeth, fut 
mis en déroute et forcé de s'enfuir dans un château où il avait renfermé 
sa femme et ses enfants; mais, désespérant d'y pouvoir tenir, et dans la 
crainte des supplices, il se tua, après avoir tué d'abord sa femme et ses 
enfants. Macbeth entra sans obstacle dans le château, dont les portes 
étaient demeurées ouvertes. Il n'y trouva plus que le cadavre de 
Macdowald au milieu de ceux de sa famille; et la barbarie de ce temps 
fut révoltée de ce qu'insensible à ce tragique spectacle, Macbeth fit 
couper la tête de Macdowald pour l'envoyer au roi, et attacher le reste 
du corps à un gibet. Il fit acheter très-cher aux habitants des îles le 
pardon de leur révolte, ce qui ne l'empêcha pas de faire exécuter tous 
ceux qu'il put    
    
		
	
	
	Continue reading on your phone by scaning this QR Code
 
	 	
	
	
	    Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the 
Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.
	    
	    
