Littérature Française (Première Année) | Page 2

E. Aubert
vantant de sa
Généalogie .................... 114 Le Lièvre et la
Tortue .................................. 115 Le Cheval et
l'Âne ...................................... 116 Les Animaux malades de la
Peste ......................... 116 Le Chat, la Belette et le petit
Lapin ................... 118 L'Avantage de la Science ................................
120 Les deux Pigeons ........................................ 121 Le Vieillard et les
trois jeunes Hommes ................. 123 Vers sentencieux et
populaires .......................... 124
Boileau ................................................... 128 Épître V., à Monsieur
Guilleragues ...................... 133 Épître VI., à Monsieur
Lamoignon ........................ 135 Art Poétique. Chant
premier ............................. 138 Vers sentencieux et
populaires .......................... 141
Racine .................................................... 146
Esther--Tragédie ........................................ 152 Vers sentencieux et
populaires .......................... 178

Bossuet ................................................... 181 Oraison funèbre de
Henriette d'Angleterre ............... 187
Fénelon ................................................... 201 De l'Importance de
l'Éducation des Filles ............... 207 Remarques sur plusieurs Défauts
des Filles .............. 208 La Vanité de la Beauté et des
Ajustements ............... 209 Instructions des Femmes sur leurs
devoirs ............... 210 Lettre sur les Occupations de
l'Académie ................ 212
La Bruyère ................................................ 216 Des Ouvrages de
l'Esprit ................................ 220 Corneille et
Racine ..................................... 221 Du Mérite
personnel ..................................... 222 Des
Femmes .............................................. 223 Du
Coeur ................................................ 223 De la Société et de la
Conversation ..................... 225 Des Biens de la
Fortune ................................. 225 De la
Cour .............................................. 227 Du
Souverain ............................................ 228 De
l'Homme .............................................. 229 Des
Jugements ........................................... 230 De la
Mode .............................................. 230 De quelques
Usages ...................................... 231 Des Esprits
forts ....................................... 231
ÉCRIVAINS SECONDAIRES.
Madame de Sévigné ......................................... 233 Madame de La
Fayette ...................................... 234 Madame de
Maintenon ....................................... 234 Madame de
Motteville ...................................... 234 Le Duc de La
Rochefoucauld ................................ 234 Le Cardinal de
Retz ....................................... 234 L'Abbé de Saint
Réal ...................................... 234 Jean Baptiste
Rousseau .................................... 234
Regnard ................................................... 235 Madame
Deshoulières ....................................... 235

Bourdaloue ................................................ 235
Massillon ................................................. 235
Arnaud .................................................... 235
Nicole .................................................... 235
LIVRES À LIRE ET À RECOMMANDER ............................ 237

LITTÉRATURE FRANÇAISE.
Dans son acception ordinaire le mot littérature désigne ce qui a été écrit
d'après certaines règles d'art et de bon goût, ce qui se recommande par
des qualités sérieuses de pensée et de style, et vaut la peine d'être lu. Ce
sont les oeuvres bien écrites et marquées du sceau de l'esprit français
qui constituent, en ce sens, la littérature française. Le XVIIe siècle en a
fourni un contingent remarquable; il fait époque dans l'histoire, c'est
l'âge classique. On dit le dix-septième siècle, ou le siècle de Louis XIV,
comme on dit le siècle de Périclès, le siècle d'Auguste. Ce qui précède
appartient, à proprement parler, à l'histoire de la langue, des origines
intellectuelles.
Si l'on procédait à l'étude de la littérature française par division en
périodes, on pourrait en faire cinq bien caractérisées:
1º La Littérature du Moyen Âge.
2º L'Époque de la Renaissance.
3º Le XVIIe Siècle, ou Siècle de Louis XIV, Époque classique.
4º Le XVIIIe Siècle, quelquefois appelé Siècle de Voltaire, Époque
philosophique.
5º Le XIXe Siècle, ou Littérature contemporaine, Époque historique et
critique.
MOYEN ÂGE.

I.
À l'époque où la France prit rang par sa littérature, la plupart des autres
pays avaient déjà la leur.
L'Italie possédait le Dante, l'Espagne Cervantes, l'Angleterre
Shakspeare.
La France était restée en arrière. Il y avait eu dans ce pays de plus
fréquentes périodes de guerres qu'ailleurs; le travail de fusion entre les
éléments qui constituent la nationalité avait demandé du temps, et le
latin y avait été tenu en honneur comme langue savante: tout cela
retarda l'évolution de l'idiome populaire, et il ne peut y avoir de
littérature que le jour où il y a une langue formée et fixée.
Pendant quelque temps il y eut même deux langues en France, l'une au
midi, LA LANGUE D'OC,[1] l'autre au nord, LA LANGUE D'OÏL.[2]
[Footnote 1: Langue d'oc, l'ancienne langue qui se parlait au sud de la
Loire, dont se servaient les troubadours. Oc, du latin hoc, veut dire
oui.]
[Footnote 2: Langue d'oïl (ou langue d'oui), l'ancien français du nord, la
langue des trouvères. Oïl vient du latin hoc illud.]
La langue d'oc fleurit la première. Au 13e siècle elle possédait une
littérature brillante, la littérature provençale. Les troubadours en étaient
les gracieux poètes; mais elle ne dura guère, elle périt dans la croisade
des Albigeois.
Le français du nord ou français wallon devint la langue nationale. Elle
acquit peu à peu ces qualités de clarté, de force, d'élégance et de
politesse, qui en firent la langue des cours et de la bonne société.
Quelques écrivains ont eu l'honneur d'associer en particulier leurs noms
à l'histoire de ses premiers progrès. Ce sont:
Au 13e siècle, Geoffroy de VILLEHARDOUIN et JOINVILLE; au 14e
siècle, Jehan FROISSART; et au 15e, Philippe de COMINES.

II.
GEOFFROY DE VILLEHARDOUIN. Né vers 1156 et mort vers 1213.
Geoffroy de Villehardouin fut un des héros de ce qu'on appelle la
quatrième croisade, et c'est le récit
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