Les joyeuses Bourgeoises de Windsor

William Shakespeare

Les joyeuses Bourgeoises de Windsor, by

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Title: Les joyeuses Bourgeoises de Windsor
Author: William Shakespeare
Translator: Fran?ois Pierre Guillaume Guizot 1787-1874
Release Date: March 1, 2007 [EBook #20720]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Note du transcripteur.
=========================================================== Ce document est tir�� de:
OEUVRES COMPL��TES DE SHAKSPEARE
TRADUCTION DE M. GUIZOT
NOUVELLE ��DITION ENTI��REMENT REVUE AVEC UNE ��TUDE SUR SHAKSPEARE DES NOTICES SUR CHAQUE PI��CE ET DES NOTES
Volume 6 Le marchand de Venise, Les joyeuses Bourgeoises de Windsor, Le roi Jean, La vie et la mort du roi Richard II, Henri IV (1re partie).
PARIS A LA LIBRAIRIE ACAD��MIQUE DIDIER ET Cie, LIBRAIRES-��DITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS 1863
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LES JOYEUSES BOURGEOISES DE WINDSOR
COM��DIE

NOTICE SUR LES JOYEUSES BOURGEOISES DE WINDSOR
Selon une tradition g��n��ralement re?ue, la com��die des Joyeuses Bourgeoises de Windsor fut compos��e par l'ordre d'��lisabeth, qui, charm��e du personnage de Falstaff, voulut le revoir encore une fois. Shakspeare avait promis de faire mourir Falstaff dans Henri V[1] mais sans doute, apr��s l'y avoir fait repara?tre encore, embarrass�� par la difficult�� d'��tablir les nouveaux rapports de Falstaff avec Henri devenu roi, il se contenta d'annoncer au commencement de la pi��ce la maladie et la mort de Falstaff, sans la pr��senter de nouveau aux yeux du public. ��lisabeth trouva que ce n'��tait pas l�� tenir parole, et exigea un nouvel acte de la vie du gros chevalier. Aussi para?t-il que les Joyeuses Bourgeoises ont ��t�� compos��es apr��s Henri V, quoique dans l'ordre historique il faille n��cessairement les placer avant. Quelques commentateurs ont m��me cru, contre l'opinion de Johnson, que cette pi��ce devait se placer entre les deux parties de Henri IV; mais il y a, ce semble, en faveur de l'opinion de Johnson qui la range entre Henri IV et Henri V, une raison d��terminante, c'est que dans l'autre supposition l'unit��, sinon de caract��re, du moins d'impression et d'effet, serait enti��rement rompue.
[Note 1: Voyez l'��pilogue de la deuxi��me partie d'Henri IV.]
Les deux parties de Henri IV ont ��t�� faites d'un seul jet, ou du moins sans s'��carter d'un m��me cours d'id��es; non-seulement le Falstaff de la seconde partie est bien le m��me homme que le Falstaff de la premi��re, mais il est pr��sent�� sous le m��me aspect; si dans cette seconde partie, Falstaff n'est pas tout �� fait aussi amusant parce qu'il a fait fortune, parce que son esprit n'est plus employ�� �� le tirer sans cesse des embarras ridicules o�� le jettent ses pr��tentions si peu d'accord avec ses go?ts et ses habitudes, c'est cependant avec le m��me genre de go?ts et de pr��tentions qu'il est ramen�� sur la sc��ne; c'est son cr��dit sur l'esprit de Henri qu'il fait valoir aupr��s du juge Shallow, comme il se targuait, au milieu de de ses affid��s, de la libert�� dont il usait avec le prince; et l'affront public qui lui sert de punition �� la fin de la seconde partie de Henri IV n'est que la suite et le compl��ment des affronts particuliers que Henri V, encore prince de Galles, s'est amus�� �� lui faire subir durant le cours des deux pi��ces. En un mot, l'action commenc��e entre Falstaff et le prince dans la premi��re partie, est suivie sans interruption jusqu'�� la fin de la seconde, et termin��e alors comme elle devait n��cessairement finir, comme il avait ��t�� annonc�� qu'elle finirait.
Les Joyeuses Bourgeoises de Windsor offrent une action toute diff��rente, pr��sentent Falstaff dans une autre situation, sous un autre point de vue. C'est bien le m��me homme, il serait impossible de le m��conna?tre; mais encore vieilli, encore plus enfonc�� dans ses go?ts mat��riels, uniquement occup�� de satisfaire aux besoins de sa gloutonnerie. Doll Tear-Sheet abusait encore au moins son imagination; avec elle il se croyait libertin; ici il n'y songe m��me plus; c'est �� se procurer de l'argent qu'il veut faire servir l'insolence de sa galanterie; c'est sur les moyens d'obtenir cette argent que le trompe encore sa vanit��. ��lisabeth avait demand�� �� Shakspeare, dit-on, un Falstaff amoureux; mais Shakspeare, qui connaissait mieux qu'��lisabeth les personnages dont il avait con?u l'id��e, sentit qu'un pareil genre de ridicule ne convenait pas �� un pareil caract��re, et qu'il fallait punir Falstaff par des endroits plus sensibles. La vanit�� m��me n'y suffirait pas; Falstaff sait prendre son parti de toutes les hontes; au point o�� il en est arriv��, il ne cherche m��me plus �� les dissimuler. La vivacit�� avec laquelle
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