Les Mains Pleines de Rose, Pleines dOr et Pleines de Sang

Arsène Houssaye
Les mains pleines de rose, pleines
d'or et pleines de sang
by
Eugène Houssaye

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d'or et pleines de sang
by Eugène Houssaye Copyright laws are changing all over the world.
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Title: Les mains pleines de rose, pleines d'or et pleines de sang
Author: Eugène Houssaye
Release Date: July, 2005 [EBook #8541] [This file was first posted on
July 21, 2003]
Edition: 10
Language: French
Character set encoding: ISO Latin-1
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MAINS PLEINES DE ROSE, PLEINES D'OR ET PLEINES DE
SANG ***

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LES MAINS PLEINES DE ROSES PLEINES D'OR ET PLEINES DE
SANG
par ARSÈNE HOUSSAYE

A MADAME----
Le roman que voici n'est pas pour vous, madame, Qui n'avez pas
aimé,--pas même votre amant! Vous n'avez pas voulu des orages de
l'âme, Vous n'avez pas cueilli les fleurs du firmament;
Vous craignez de marcher dans la neige ou la flamme, Vous fuyez le
péché par épouvantement, Et vous n'entendez pas, quand le vent,
d'hiver brame, Les fantômes d'amour vous pleurer leur tourment.

Non, ce roman n'est pas pour les frêles poupées Que n'ont point fait
pâlir les pâles passions, Qui craignent les dangers des belles équipées,
Les larmes, les sanglots des désolations, Et qui ne savent pas,
trompeuses ou trompées, Que l'amour, c'est Daniel dans la fosse aux
lions.
AR--H--YE. Juin 1874.

LES NOUVEAUX ROMANS D'ARSÈNE HOUSSAYE.
[Note: Cette critique ou plutôt ce profil littéraire a paru le 1er janvier
dans Paris-Journal, avec cet avant-propos de Henri de Pène:
«Un de nos amis, l'un des maîtres de tout journaliste qui tient une
plume française: Jules Janin, nous a donné, pour nos étrennes, un
article sur ce brillant et fécond esprit, qui est à la fois de ses amis et des
nôtres: Arsène Houssaye.
«Cet article de Jules Janin, nous n'avons pas besoin de le recommander
à nos lecteurs. Le doyen du feuilleton parisien a fait ici oeuvre de
critique et d'ami en même temps. A propos d'Arsène Houssaye,
Théophile Gautier et Gérard de Nerval revivent aussi sous sa plume
toujours magique et toujours jeune.»]
La plus grande intimité s'est établie, il y a bien longtemps, entre Jules
Janin et Arsène Houssaye. Quoi d'étonnant? Houssaye et Janin sont
partis du même point pour arriver au même but; ils ont parcouru les
mêmes sentiers; ils ont porté tout le poids des mêmes misères. A cette
heure encore, à l'heure du repos, l'un et l'autre ils sont à l'oeuvre, avec
cette différence pourtant: que le premier n'a pas quitté son humble
emploi de critique hebdomadaire, et que le second, beaucoup plus jeune,
dans un mouvement plus vaste, embrasse aujourd'hui, avec la plus
grande ferveur, des drames et des passions si compliqués et si terribles,
que nous ne comprenons pas qu'il vienne à bout de tant et tant
d'illustres entreprises.

Quand nous l'avons connu, Arsène Houssaye était un jeune homme,
amoureux de la forme, enivré des espérances de l'artiste et du poëte. Il
vivait gaiement et facilement, en belle et bonne compagnie, avec
Gérard de Nerval, un talent de premier ordre, un bel esprit, qui-s'est tué
dans un désespoir muet: ne pas atteindre à ces beaux rêves qu'il portait,
tout flamboyants, dans le coin de son cerveau!
Ils avaient tous deux, pour leur dévoué et fidèle compagnon, cet esprit
rare et charmant, voisin du génie, écrivant ses doux poëmes, léger au
pourchas et hardi à la rencontre, Théophile Gautier, d'une verve
inépuisable, un peintre, un poëte, un narrateur, à qui nous devons la
Comédie de la mort, le Voyage à Constantinople, et tant de pages
heureuses qui lui servent d'oraison funèbre aujourd'hui. L'amitié
d'Arsène Houssaye et de Théophile Gautier passera plus tard à l'état
légendaire, et les lecteurs qui viendront ne sauraient les séparer, dans
leur estime et dans leur souvenir.
A ces trois-là nous pourrions ajouter ce talent merveilleux, ce faiseur de
miracles, Eugène Delacroix, enseveli dans son
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