Les Cinq Cents Millions de la 
Bégum [with accents] 
 
The Project Gutenberg EBook of Les Cinq Cents Millions de la Begum, 
by Jules Verne (#23 in our series by Jules Verne) 
Copyright laws are changing all over the world. Be sure to check the 
copyright laws for your country before downloading or redistributing 
this or any other Project Gutenberg eBook. 
This header should be the first thing seen when viewing this Project 
Gutenberg file. Please do not remove it. Do not change or edit the 
header without written permission. 
Please read the "legal small print," and other information about the 
eBook and Project Gutenberg at the bottom of this file. Included is 
important information about your specific rights and restrictions in how 
the file may be used. You can also find out about how to make a 
donation to Project Gutenberg, and how to get involved. 
**Welcome To The World of Free Plain Vanilla Electronic Texts** 
**eBooks Readable By Both Humans and By Computers, Since 
1971** 
*****These eBooks Were Prepared By Thousands of 
Volunteers!***** 
Title: Les Cinq Cents Millions de la Begum 
Author: Jules Verne 
Release Date: January, 2004 [EBook #4968] [Yes, we are more than 
one year ahead of schedule] [This file was first posted on April 6, 
2002]
Edition: 10 
Language: English 
Character set encoding: UTF-8 
*** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK, LES CINQ 
CENTS MILLIONS DE LA BEGUM *** 
 
This eBook was prepared by Norm Wolcott. 
 
Les cinq cents millions de la Bégum de Jules Verne 
TABLE DES MATIÉRES I - OÙ MR. SHARP FAIT SON ENTRÉE II 
- DEUX COPAINS III - UN FAIT DIVERS IV - PART Â DEUX V - 
LA CITÉ DE L'ACIER VI - LE PUITS ALBRECHT VII - LE BLOC 
CENTRAL VIII - LA CAVERNS DU DRAGON IX - « P. P. C. » X - 
UN ARTICLE DE L' « UNSERE CENTURIE », REVUE 
ALLEMANDE XI - UN DÎNER CHEZ LE DOCTEUR SARRASIN 
XII - LE CONSEIL XIII - MARCEL BRUCKMANN AU 
PROFESSEUR SCHULTZE, STAHLSTADT XIV - BRANLE-BAS 
DE COMBAT XV - LA BOURSE DE SAN FRANCISCO XVI - 
DEUX FRANÇAIS CONTRE UNE VILLE XVII - EXPLICATIONS 
À COUPS DE FUSIL XVIII- L'AMANDE DU NOYAU XIX - UNE 
AFFAIRE DE FAMILLE XX - CONCLUSION 
I OU MR. SHARP FAIT SON ENTREE 
<< Ces journaux anglais sont vraiment bien faits ! >> se dit à lui-même 
le bon docteur en se renversant dans un grand fauteuil de cuir. 
Le docteur Sarrasin avait toute sa vie pratiqué le monologue, qui est 
une des formes de la distraction. 
C'était un homme de cinquante ans, aux traits fins, aux yeux vifs et purs 
sous leurs lunettes d'acier, de physionomie à la fois grave et aimable, 
un de ces individus dont on se dit à première vue : voilà un brave 
homme. A cette heure matinale, bien que sa tenue ne trahît aucune 
recherche, le docteur était déjà rasé de frais et cravaté de blanc. 
Sur le tapis, sur les meubles de sa chambre d'hôtel, à Brighton, 
s'étalaient le _Times_, le _Daily Telegraph_, le Daily News. Dix heures
sonnaient à peine, et le docteur avait eu le temps de faire le tour de la 
ville, de visiter un hôpital, de rentrer à son hôtel et de lire dans les 
principaux journaux de Londres le compte rendu in extenso d'un 
mémoire qu'il avait présenté l'avant-veille au grand Congrès 
international d'Hygiène, sur un << compte-globules du sang >> dont il 
était l'inventeur. 
Devant lui, un plateau, recouvert d'une nappe blanche, contenait une 
côtelette cuite à point, une tasse de thé fumant et quelques-unes de ces 
rôties au beurre que les cuisinières anglaises font à merveille, grâce aux 
petits pains spéciaux que les boulangers leur fournissent. 
<< Oui, répétait-il, ces journaux du Royaume-Uni sont vraiment très 
bien faits, on ne peut pas dire le contraire !... Le speech du vice- 
président, la réponse du docteur Cicogna, de Naples, les 
développements de mon mémoire, tout y est saisi au vol, pris sur le fait, 
photographié. >> 
<< La parole est au docteur Sarrasin, de Douai. L'honorable associé 
s'exprime en français. "Mes auditeurs m'excuseront, dit-il en débutant, 
si je prends cette liberté ; mais ils comprennent assurément mieux ma 
langue que je ne saurais parler la leur..." >> 
<< Cinq colonnes en petit texte !... Je ne sais pas lequel vaut mieux du 
compte rendu du Times ou de celui du Telegraph... On n'est pas plus 
exact et plus précis ! >> 
Le docteur Sarrasin en était là de ses réflexions, lorsque le maître des 
cérémonies lui-même -- on n'oserait donner un moindre titre à un 
personnage si correctement vêtu de noir -- frappa à la porte et demanda 
si << monsiou >> était visible... 
<< Monsiou >> est une appellation générale que les Anglais se croient 
obligés    
    
		
	
	
	Continue reading on your phone by scaning this QR Code
 
	 	
	
	
	    Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the 
Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.
	    
	    
