Le village aérien

Jules Verne
Le village aérien

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Title: Le village aérien
Author: Jules Verne
Release Date: October 8, 2005 [EBook #16827]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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VILLAGE AÉRIEN ***

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Jules Verne LE VILLAGE AÉRIEN (1901)

Table des matières

CHAPITRE I _Après une longue étape_ CHAPITRE II Les feux
mouvants CHAPITRE III Dispersion CHAPITRE IV _Parti à prendre,
parti pris_ CHAPITRE V _Première journée de marche_ CHAPITRE
VI _Après une longue étape_ CHAPITRE VII La cage vide
CHAPITRE VIII Le docteur Johausen CHAPITRE IX Au courant du
rio Johausen CHAPITRE X _Ngora!_ CHAPITRE XI _La journée du
19 Mars_ CHAPITRE XII Sous bois CHAPITRE XIII _Le village
aérien_ CHAPITRE XIV Les Wagddis CHAPITRE XV _Trois
semaines d'études_ CHAPITRE XVI _Sa Majesté Msélo-Tala-Tala_
CHAPITRE XVII _En quel état le docteur Johausen!_ CHAPITRE
XVIII _Brusque dénouement_

CHAPITRE I _Après une longue étape_
«Et le Congo américain, demanda Max Huber, il n'en est donc pas
encore question?...
-- À quoi bon, mon cher Max?... répondit John Cort. Est-ce que les
vastes espaces nous manquent aux États-Unis?... Que de régions neuves
et désertes à visiter entre l'Alaska et le Texas!... Avant d'aller coloniser
au dehors, mieux vaut coloniser au dedans, je pense...
-- Eh! mon cher John, les nations européennes finiront par s'être partagé
l'Afrique, si les choses continuent -- soit une superficie d'environ trois
milliards d'hectares!... Les Américains les abandonneront-ils en totalité
aux Anglais, aux Allemands, aux Hollandais, aux Portugais, aux
Français, aux Italiens, aux Espagnols, aux Belges?...
-- Les Américains n'en ont que faire -- pas plus que les Russes, répliqua
John Cort, et pour la même raison...
-- Laquelle?
-- C'est qu'il est inutile de se fatiguer les jambes, lorsqu'il suffit
d'étendre le bras...
-- Bon! mon cher John, le gouvernement fédéral réclamera, un jour ou

l'autre, sa part du gâteau africain... Il y a un Congo français, un Congo
belge, un Congo allemand, sans compter le Congo indépendant, et
celui-ci n'attend que l'occasion de sacrifier son indépendance!... Et tout
ce pays que nous venons de parcourir depuis trois mois...
-- En curieux, en simples curieux, Max, non en conquérants...
-- La différence n'est pas considérable, digne citoyen des États- Unis,
déclara Max Huber. Je le répète, en cette partie de l'Afrique, l'Union
pourrait se tailler une colonie superbe... On trouve là des territoires
fertiles qui ne demandent qu'à utiliser leur fertilité, sous l'influence
d'une irrigation généreuse dont la nature a fait tous les frais. Ils
possèdent un réseau liquide qui ne tarit jamais...
-- Même par cette abominable chaleur, observa John Cort, en
épongeant son front calciné par le soleil tropical.
-- Bah! n'y prenons plus garde! reprit Max Huber. Est-ce que nous ne
sommes pas acclimatés, je dirai négrifiés, si vous n'y voyez pas
d'inconvénient, cher ami?... Nous voici en mars seulement, et
parlez-moi des températures de juillet, d'août, lorsque les rayons
solaires vous percent la peau comme des vrilles de feu!...
-- N'importe, Max, nous aurons quelque peine à devenir Pahouins ou
Zanzibarites, avec notre léger épiderme de Français et d'Américain!
J'en conviens, cependant, nous allons achever une belle et intéressante
campagne que la bonne fortune a favorisée... Mais il me tarde d'être de
retour à Libreville, de retrouver dans nos factoreries un peu de cette
tranquillité, de ce repos qui est bien dû à des voyageurs après les trois
mois d'un tel voyage...
-- D'accord, ami John, cette aventureuse expédition a présenté quelque
intérêt. Pourtant, l'avouerai-je, elle ne m'a pas donné tout ce que j'en
attendais...
-- Comment, Max, plusieurs centaines de milles à travers un pays
inconnu, pas mal de dangers affrontés au milieu de tribus peu
accueillantes, des coups de feu échangés à l'occasion contre des coups

de sagaies et des volées de flèches, des chasses que le lion numide et la
panthère libyenne ont daigné honorer de leur présence, des hécatombes
d'éléphants faites au profit de notre chef Urdax, une récolte d'ivoire de
premier choix qui suffirait à fournir de touches les pianos du monde
entier!... Et vous ne vous déclarez pas satisfait...
-- Oui et non, John. Tout cela forme le menu ordinaire des explorateurs
de l'Afrique centrale... C'est ce que le lecteur rencontre dans les récits
des Barth, des Burton, des Speke, des Grant, des du Chaillu, des
Livingstone, des Stanley, des Serpa Pinto, des Anderson, des Cameron,
des Mage, des Brazza, des Gallieni,
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