Le magasin d'antiquités, Tome II 
 
Project Gutenberg's Le magasin d'antiquités, Tome II, by Charles 
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Title: Le magasin d'antiquités, Tome II 
Author: Charles Dickens 
Translator: A. des Essarts 
Release Date: February 4, 2006 [EBook #17676] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
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MAGASIN D'ANTIQUITÉS, TOME II *** 
 
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Charles Dickens 
LE MAGASIN D'ANTIQUITÉS
Tome II 
(1840) 
Traduction A. des Essarts 
 
Table des matières 
CHAPITRE PREMIER. CHAPITRE II. CHAPITRE III. CHAPITRE 
IV. CHAPITRE V. CHAPITRE VI. CHAPITRE VII. CHAPITRE VIII. 
CHAPITRE IX. CHAPITRE X. CHAPITRE XI. CHAPITRE XII. 
CHAPITRE XIII. CHAPITRE XIV. CHAPITRE XV. CHAPITRE XVI. 
CHAPITRE XVII. CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. CHAPITRE 
XX. CHAPITRE XXI. CHAPITRE XXII. CHAPITRE XXIII. 
CHAPITRE XXIV. CHAPITRE XXV. CHAPITRE XXVI. 
CHAPITRE XXVII. CHAPITRE XXVIII. CHAPITRE XXIX. 
CHAPITRE XXX. CHAPITRE XXXI. CHAPITRE XXXII. 
CHAPITRE XXXIII. CHAPITRE XXXIV. CHAPITRE XXXV. 
CHAPITRE XXXVI. 
 
CHAPITRE PREMIER. 
Au moment où nous sommes arrivés, non-seulement nous pouvons 
prendre le temps de respirer pour suivre les aventures de Kit, mais 
encore les détails qu'elles présentent s'accordent si bien avec notre 
propre goût, que c'est pour nous un désir comme un devoir d'en retracer 
le récit. 
Kit, pendant les événements qui ont rempli les quinze derniers 
chapitres, s'était, comme on pense, familiarisé de plus en plus avec M. 
et mistress Garland, M. Abel, le poney, Barbe, et peu à peu il en était 
venu à les considérer tous, tant les uns que les autres, comme ses amis 
particuliers, et Abel-Cottage comme sa propre maison. 
Halte! Puisque ces lignes sont écrites, je ne les effacerai pas mais si
elles donnaient à croire que Kit, dans sa nouvelle demeure où il avait 
trouvé bonne table et bon logis, commença à penser avec dédain à la 
mauvaise chère et au pauvre mobilier de son ancienne maison, elles 
répondraient mal à notre pensée, tranchons le mot, elles seraient 
injustes. Qui, mieux que Kit, se fût souvenu de ceux qu'il avait laissés 
dans cette maison, bien que ce ne fussent qu'une mère et deux jeunes 
enfants? Quel père vantard eût, dans la plénitude de son coeur, raconté 
plus de hauts faits de son enfant prodige, que Kit ne manquait d'en 
raconter chaque soir à Barbe, au sujet du petit Jacob? Et même, s'il eût 
été possible d'en croire les récits qu'il faisait avec tant d'emphase, y 
eut-il jamais une mère comme la mère de Kit, du moins au témoignage 
de son fils, ou bien y eut-il jamais autant d'aisance au sein même de la 
pauvreté, que dans la pauvreté de la famille de Kit? 
Arrêtons-nous ici un instant pour faire remarquer que, si le dévouement 
et l'affection domestique sont toujours une chose charmante, nulle part 
ils n'offrent plus de charme que chez les pauvres gens, les liens 
terrestres qui attachent à leur famille les riches et les orgueilleux sont 
trop souvent de mauvais aloi; mais ceux qui attachent le pauvre à son 
humble foyer sont de bon métal, et portent l'estampille du ciel. 
L'homme qui descend de noble race aime les murailles et les terres de 
son héritage comme une partie de lui-même, comme des insignes de sa 
naissance et de son autorité; son union avec elles est l'union triomphale 
de l'orgueil et de la richesse. L'attachement du pauvre à la terre qu'il 
tient à ferme, que des étrangers ont occupée avant lui, et que d'autres 
occuperont peut-être demain, a des racines plus profondes et qui 
descendent plus avant dans un sol plus pur. Ses biens de famille sont de 
chair et de sang; aucun alliage d'argent ou d'or ne s'y mêle; il n'y entre 
pas de pierres précieuses; le pauvre n'a pas d'autre propriété que les 
affections de son coeur; et lorsque, mal vêtu, mal nourri, accablé de 
travail, il est forcé de se tenir sur un sol froid, entre des murailles nues, 
cet homme reçoit directement de Dieu lui-même l'amour qu'il éprouve 
pour sa maison, et ce lieu de souffrance devient pour lui un asile sacré. 
Oh! si les hommes qui règlent le sort des nations songeaient seulement 
à cela; s'ils se disaient combien il a dû en coûter aux pauvres gens pour 
engendrer dans leur coeur cet amour du foyer, source de toutes les
vertus domestiques, lorsqu'il leur faut vivre en une agglomération 
serrée et misérable, où toute convenance sociale disparaît, si même elle 
a jamais existé; s'ils détournaient leurs regards des vastes rues et des 
grandes maisons pour les porter sur les habitations délabrées, dans les    
    
		
	
	
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