Le dernier des mohicans 
 
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Title: Le dernier des mohicans Le roman de Bas-de-cuir 
Author: James Fenimore Cooper 
Translator: A.J.B. Defauconpret 
Release Date: July 7, 2005 [EBook #16236] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LE DERNIER DES 
MOHICANS *** 
 
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James Fenimore Cooper 
LE DERNIER DES MOHICANS 
Le roman de Bas-de-cuir 
(1826) Traduction par A. J. B. Defauconpret 
 
Table des matières 
Introduction de la nouvelle édition du Dernier des Mohicans Préface de la première 
édition LE DERNIER DES MOHICANS Chapitre premier Chapitre II Chapitre III 
Chapitre IV Chapitre V Chapitre VI Chapitre VII Chapitre VIII Chapitre IX Chapitre X 
Chapitre XI Chapitre XII Chapitre XIII Chapitre XIV Chapitre XV Chapitre XVI 
Chapitre XVII Chapitre XVIII Chapitre IXX Chapitre XX Chapitre XXI Chapitre XXII 
Chapitre XXIII Chapitre XXIV Chapitre XXV Chapitre XXVI Chapitre XXVII Chapitre
XXVIII Chapitre XXIX Chapitre XXX Chapitre XXXI Chapitre XXXII Chapitre 
XXXIII 
Introduction de la nouvelle édition du Dernier des Mohicans 
L'auteur avait pensé jusqu'ici, que la scène où se passe l'action de cet ouvrage, et les 
différents détails nécessaires pour comprendre les allusions qui y ont rapport, sont 
suffisamment expliqués au lecteur dans le texte lui-même, ou dans les notes qui le suivent. 
Cependant, il existe tant d'obscurité dans les traditions indiennes, et tant de confusion 
dans les noms indiens, que de nouvelles explications seront peut-être utiles. 
Peu de caractères d'hommes présentent plus de diversité, ou, si nous osons nous exprimer 
ainsi, de plus grandes antithèses que ceux des premiers habitants du nord de l'Amérique. 
Dans la guerre, ils sont téméraires, entreprenants, rusés, sans frein, mais dévoués et 
remplis d'abnégation d'eux-mêmes; dans la paix, justes, généreux, hospitaliers, modestes, 
et en général chastes; mais vindicatifs et superstitieux. Les natifs de l'Amérique du Nord 
ne se distinguent pas également par ces qualités, mais elles prédominent assez parmi ces 
peuples remarquables pour être caractéristiques. 
On croit généralement que les aborigènes de l'Amérique sont d'origine asiatique. Il existe 
beaucoup de faits physiques et moraux qui donnent du poids à cette opinion, quelques 
autres semblent prouver contre elle. 
L'auteur croit que la couleur des Indiens est particulière à ce peuple. Les os de ses joues 
indiquent d'une manière frappante l'origine tartare, tandis que les yeux de ces deux 
peuples n'ont aucun rapport. Le climat peut avoir eu une grande influence sur le premier 
point, mais il est difficile de décider pourquoi il a produit la différence immense qui 
existe dans le second. L'imagination des Indiens, soit dans leur poésie, soit dans leurs 
discours, est orientale, et leurs compositions sont rendues plus touchantes peut-être par 
les bornes mêmes de leurs connaissances pratiques. Ils tirent leurs métaphores des nuages, 
des saisons, des oiseaux, des animaux et du règne végétal. En cela, ils ne font pas plus 
que toute autre race à imagination énergique, dont les images sont limitées par 
l'expérience; mais il est remarquable que les Indiens du nord de l'Amérique revêtent leurs 
idées de couleurs tout à fait orientales, et entièrement opposées à celles des Africains. 
Leur langage a toute la richesse et toute la plénitude sentencieuse de celui des Chinois. Il 
exprime une phrase en un mot, et il qualifiera la signification d'une sentence entière par 
une syllabe; quelquefois même il indiquera différents sens par la seule inflexion de la 
voix. 
Des philologistes, qui ont consacré beaucoup de temps à des recherches sur ce sujet, 
assurent qu'il n'existe que deux ou trois idiomes parmi les nombreuses tribus occupant 
autrefois le pays qui compose aujourd'hui les États-Unis. Ils attribuent les difficultés que 
ces tribus éprouvent à se comprendre les unes les autres, à la corruption des langages 
primitifs, et aux dialectes qui se sont formés. L'auteur se rappelle avoir été présent à une 
entrevue entre deux chefs des grandes Prairies, à l'ouest du Mississipi; les guerriers 
paraissaient de la meilleure intelligence et causaient beaucoup ensemble en apparence; 
cependant, d'après le récit de l'interprète qui avait été nécessaire, chacun d'eux ne
comprenait pas un mot de ce que disait l'autre. Ils appartenaient à des tribus hostiles, 
étaient amenés l'un vers l'autre par l'influence du gouvernement américain, et il est digne 
de remarque qu'une politique commune les porta à adopter le même sujet de conversation. 
Ils s'exhortèrent mutuellement à se secourir l'un l'autre, si les chances de la guerre les 
jetaient entre les mains de leurs ennemis. Quelle que soit la vérité touchant les racines et 
le génie des langues    
    
		
	
	
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