Influence morale des sports athlétiques

Henri Didon
morale des sports athlétiques, by
Henri Didon

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Title: Influence morale des sports athlétiques
Author: Henri Didon
Release Date: August 25, 2004 [EBook #13284]
Language: French
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INFLUENCE MORALE DES SPORTS ***

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LE P. DIDON

Influence morale des Sports athlétiques.
DISCOURS PRONONCÉ AU CONGRÈS OLYMPIQUE DU HAVRE
LE 29 JUILLET 1897.
[Illustration: image1.png (entête décorative)]
Ce discours, recueilli par la sténographie, a été prononcé dans la
réunion plénière du Congrès olympique international, dans l'hôtel de
ville du Havre.
Siègent au bureau, à côté de M. de Coubertin, président, M. le docteur
Tissié, représentant M. le Ministre de l'Instruction publique, et M.
Cathala, sous-préfet du Havre, etc., etc.
M. le Président.--Mesdames, Messieurs, le sujet qui doit être traité dans
cette séance est celui-ci:
De l'action morale des exercices physiques sur l'enfant, sur l'adolescent
et de l'influence de l'effort sur la formation du caractère et le
développement de la personnalité.
C'est le R.P. Didon qui veut bien traiter ce sujet. Je lui donne la parole.
(Vifs applaudissements.--Mouvement d'attention.)

MESDAMES, MESSIEURS,
C'est un grand honneur pour moi d'avoir été convié à ce Congrès
olympique international et de prendre la parole dans une assemblée
aussi distinguée, en présence des autorités de ce pays, du représentant
officiel de M. le Ministre de l'Instruction publique, des hommes
éminents qui s'occupent de l'éducation physique de la jeunesse, et des
savants étrangers venus de divers pays, je puis dire de tous les pays,
pour apporter à la cause des sports athlétiques le témoignage de leur
expérience, de leur science parfaite et la consécration de leur autorité.
Il ne m'appartient pas de vous remercier, Messieurs, c'est là oeuvre

présidentielle,--et je ne suis ici qu'un humble membre de cette réunion.
Mais il m'appartient de me réjouir de me trouver pour la première fois,
je le crois, à côté de l'autorité officielle du pays et à côté des
représentants français et étrangers de la science de l'éducation physique
dont les progrès sont inhérents à la civilisation même; car la plus haute
tâche de la civilisation ne consiste-t-elle pas à former l'homme tout
entier, intellectuel et physique et moral? (Applaudissements.)
Je dois dire que c'est l'amitié de M. de Coubertin qui est l'explication de
ma présence ici. Il a pensé qu'ayant été, depuis plusieurs années,
administrateur délégué de la Société anonyme Albert-le-Grand et, en
cette qualité, appelé à gouverner plusieurs écoles, à leur inspirer le
mouvement, je pourrais donner, moi aussi, par mon témoignage, un
concours utile à l'oeuvre à laquelle il s'est appliqué si vaillamment, si
intelligemment, et avec une persévérance digne de tout éloge. Et vous
ne me démentirez pas, Mesdames et Messieurs, quand je dirai qu'il faut
reconnaître en M. de Coubertin le rénovateur, le promoteur vigoureux,
infatigable, des exercices de plein air et des sports athlétiques, en
France. (Vifs applaudissements.)
En répondant à votre appel, mon cher Président et ami, j'ai cru
accomplir un devoir de haute reconnaissance. N'est-ce pas vous qui, il y
a sept ans, êtes venu me trouver dans mon petit cabinet de l'École
Lacordaire, et qui m'avez glissé, par votre parole insinuante et
persuasive, la pensée d'introduire dans mes écoles des exercices de
sport?
C'est ce que j'ai fait, et j'ai obtenu des succès qui ne rivalisent
certainement pas avec les merveilles de la Ligue de Bordeaux dont
nous entretenait hier M. le docteur Tissié, mais qui attestent du moins
l'excellence de l'oeuvre des sports athlétiques, chère à M. de Coubertin.
J'acquitte donc ma dette de reconnaissance, en rendant témoignage à
cette oeuvre et venant parler ici de la puissance éducatrice et de l'action
morale des exercices physiques de plein air sur la jeunesse, sur la
formation du caractère et le développement de la personnalité.
Ce sujet intéresse tout le monde; il intéresse les mères, il intéresse les

pères, il intéresse les fils, il intéresse les pouvoirs publics, il intéresse le
Ministre de l'Instruction publique dont nous avons ici l'honorable
représentant, il intéresse enfin tous ceux qui ont souci de l'avenir de ce
pays, et j'estime, Mesdames et Messieurs, que j'aurais rendu quelque
service, s'il m'était donné de prouver avec une évidence irrésistible pour
les plus réfractaires, que cette puissance éducatrice, que cette force
morale contenue dans les exercices physiques de plein air est une
puissance certaine et douée d'une
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