Histoire de St. Louis, Roi de France

Richard de Bury

de St. Louis, Roi de France, by Richard de Bury

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Title: Histoire de St. Louis, Roi de France
Author: Richard de Bury
Release Date: May 26, 2004 [EBook #12437]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Histoire de St. Louis
Roi de France
Par De Bury
Nouvelle ��dition revue avec soin
Je suis cet heureux Roi que la France r��v��re, Le P��re des Bourbons.... Henri. Volt.
[Illustration: Couronne de Saint-Louis]
Lyon Rolland, Imprimeur Libraire Rue du P��rat, n��4
1828
* * * * *
Louis VIII, roi de France, p��re de saint Louis, ��tait dans la quaranti��me ann��e de son age, et la troisi��me de son r��gne, lorsque, revenant �� Paris, apr��s le si��ge de la ville d'Avignon, il se sentit vivement press�� d'un mal qu'il avait tenu cach�� jusqu'alors, et fut forc�� de s'arr��ter au chateau de Montpensier, en Auvergne. Ce fut dans cette occasion que ce prince fit voir qu'il ��tait v��ritablement chr��tien. Quel que f?t ce mal, dont l'histoire ne nous a pas appris la v��ritable cause, les m��decins lui propos��rent un rem��de que la loi de Dieu lui d��fendait. Malgr�� le refus qu'il fit d'en user, on introduisit aupr��s de lui, pendant qu'il dormait, une jeune fille. S'��tant ��veill��, il appela l'officier qui le servait, lui ordonna de la faire retirer, en lui disant ces belles paroles: Qu'il aimait mieux mourir, que de conserver sa vie en commettant un p��ch�� mortel.
Cependant le mal ayant augment��, et ce prince sentant les approches de la mort, il ne s'occupa plus que du soin de mettre ordre �� ses affaires. Ayant fait venir autour de son lit les ��v��ques et les grands seigneurs qui l'avaient accompagn��, il leur d��clara qu'il nommait la reine Blanche de Castille, son ��pouse, r��gente de l'��tat pendant la minorit�� de son fils Louis[1]. Cette nomination fut faite en pr��sence de l'archev��que de Sens, des ��v��ques de Beauvais, de Noyon et de Chartres, et du chancelier Garin, qui la d��clar��rent authentiquement, apr��s sa mort, par des lettres scell��es de leurs sceaux. Il recommanda son fils aux seigneurs fran?ais qui ��tait pr��sens, et principalement �� Matthieu II de Montmorency, conn��table de France, �� Philippe, comte de Boulogne, au comte de Montfort, aux sires de Coucy et de Bourbon, princes de son sang, et �� plusieurs autres seigneurs qui lui promirent que ses intentions seraient exactement ex��cut��es; qu'ils feraient serment de fid��lit�� au prince son fils, et qu'ils soutiendraient l'autorit�� de la reine durant sa r��gence.
[Note 1: Il n'avait que douze ans commenc��s; et, dans ce temps, les rois n'��taient d��clar��s majeurs qu'�� 21 ans.]
Pendant que cela se passait �� Montpensier, Blanche ��tait rest��e �� Paris, o�� elle attendait avec impatience l'arriv��e du roi, pour le f��liciter sur ses conqu��tes: elle n'��tait pas instruite de sa maladie. Press��e du d��sir de le revoir, elle s'��tait mise en chemin pour aller le joindre, lorsqu'elle rencontra le jeune Louis, qui revenait pr��cipitamment, accompagn�� du chancelier et de plusieurs autres seigneurs. Elle reconnut, �� la tristesse r��pandue sur leurs visages, la perte que la France venait de faire. Elle retourna aussit?t �� Paris, afin de concerter avec les fid��les serviteurs du roi, les mesures les plus promptes qu'il convenait de prendre pour le faire couronner.
La r��gente ne fut pas long-temps sans apercevoir des semences de division dans les discours de plusieurs grands vassaux de la couronne, par les demandes qu'ils lui firent, et surtout par le refus de plusieurs d'entre eux de se trouver �� la c��r��monie du couronnement du roi, qui fut faite le premier dimanche de l'Avent de l'ann��e 1226. Le nombre des seigneurs qui y assist��rent ne fut pas, �� beaucoup pr��s, aussi grand qu'il devait ��tre, suivant l'usage ordinaire, et en cons��quence des lettres que la r��gente leur avait fait ��crire pour les y inviter; mais elle ne laissa pas de faire faire la c��r��monie, par les conseils du chancelier et du l��gat, le retardement paraissant dangereux, surtout dans ces temps-l��, o�� on la regardait comme essentielle �� la royaut��.
La cour, et tous ceux qui devaient assister �� cette c��r��monie, s'��taient rendus �� Reims. Thibaud, comte de Champagne, ��tait en chemin pour s'y trouver; mais, comme il approchait de la ville, on l'envoya prier de n'y pas entrer, �� cause du bruit faux, mais facheux, qui courait de lui, qu'il avait fait empoisonner le feu roi. La comtesse sa
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