Germinal

Emile Zola

Germinal [with accents]

The Project Gutenberg EBook of Germinal, by Emile Zola (#8 in our series by Emile Zola)
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Title: Germinal
Author: Emile Zola
Release Date: May, 2004 [EBook #5711] [Yes, we are more than one year ahead of schedule] [This file was first posted on August 13, 2002]
Edition: 10
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK, GERMINAL ***

This eBook was produced by Carlo Traverso.

Author: ��mile Zola
Title: Germinal
Remark: n. 13 of "Les Rougon-Macquart"
Language: French
Encoding: ISO-8859-1

We thank the Bibliotheque Nationale de France that has made available the image files at www://gallica.bnf.fr, authorizing the preparation of the etext through OCR.
Nous remercions la Biblioth��que Nationale de France qui a mis �� disposition les images dans www://gallica.bnf.fr, et a donn�� l'autorisation de les utiliser pour pr��parer ce texte.

��mile Zola
Germinal

Premi��re Partie

I
Dans la plaine rase, sous la nuit sans ��toiles, d'une obscurit�� et d'une ��paisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes �� Montsou, dix kilom��tres de pav�� coupant tout droit, �� travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait m��me pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glac��es d'avoir balay�� des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pav�� se d��roulait avec la rectitude d'une jet��e, au milieu de l'embrun aveuglant des t��n��bres.
L'homme ��tait parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allong��, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, nou�� dans un mouchoir �� carreaux, le g��nait beaucoup; et il le serrait contre ses flancs, tant?t d'un coude, tant?t de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains �� la fois, des mains gourdes que les lani��res du vent d'est faisaient saigner. Une seule id��e occupait sa t��te vide d'ouvrier sans travail et sans g?te, l'espoir que le froid serait moins vif apr��s le lever du jour. Depuis une heure, il avan?ait ainsi, lorsque sur la gauche, �� deux kilom��tres de Montsou, il aper?ut des feux rouges, trois brasiers br?lant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il h��sita, pris de crainte; puis, il ne put r��sister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains.
Un chemin creux s'enfon?ait. Tout disparut. L'homme avait �� droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferr��e; tandis qu'un talus d'herbe s'��levait �� gauche, surmont�� de pignons confus, d'une vision de village aux toitures basses et uniformes. Il fit environ deux cents pas. Brusquement, �� un coude du chemin, les feux reparurent pr��s de lui, sans qu'il compr?t davantage comment ils br?laient si haut dans le ciel mort, pareils �� des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l'arr��ter. C'��tait une masse lourde, un tas ��cras�� de constructions, d'o�� se dressait la silhouette d'une chemin��e d'usine; de rares lueurs sortaient des fen��tres encrass��es, cinq ou six lanternes tristes ��taient pendues dehors, �� des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tr��teaux gigantesques; et, de cette apparition fantastique, noy��e de nuit et de fum��e, une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un ��chappement de vapeur, qu'on ne voyait point.
Alors, l'homme reconnut une fosse. Il fut repris de honte: �� quoi bon? il n'y aurait pas de travail. Au lieu de se diriger vers les batiments, il se risqua enfin �� gravir le terri sur lequel br?laient les trois feux de houille, dans des corbeilles de fonte, pour ��clairer et r��chauffer la besogne. Les ouvriers de la coupe �� terre avaient d? travailler tard, on sortait encore les d��bris inutiles. Maintenant, il entendait les moulineurs pousser les trains sur les tr��teaux, il distinguait des ombres vivantes culbutant les berlines, pr��s de chaque feu.
--Bonjour, dit-il en s'approchant d'une des corbeilles.
Tournant le dos au brasier, le charretier ��tait debout, un vieillard v��tu d'un tricot de laine violette, coiff�� d'une casquette en poil de
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