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This etext was prepared by Sue Asscher 
 
Edmond Rostand 
CYRANO DE BERGERAC 
Comedie Heroique en Cinq Actes 
en vers 
Representee a Paris, sur le Theatre de la Porte-Saint-Martin 
le 28 decembre 1897
C'est a l'ame de CYRANO que je voulais dedier ce poeme. 
Mais puisqu'elle a passe en vous, COQUELIN, c'est a vous que je le dedie. 
E. R. 
Personnages: 
CYRANO DE BERGERAC 
CHRISTIAN DE NEUVILLETTE 
COMTE DE GUICHE 
RAGUENEAU 
LE BRET 
CARBON DE CASTEL-JALOUX 
LES CADETS 
LIGNIERE 
DE VALVERT 
UN MARQUIS 
DEUXIEME MARQUIS 
TROISIEME MARQUIS 
MONTFLEURY 
BELLEROSE 
JODELET 
CUIGY 
BRISSAILLE 
UN FACHEUX 
UN MOUSQUETAIRE 
UN AUTRE 
UN OFFICIER ESPAGNOL
UN CHEVAU-LEGER 
LE PORTIER 
UN BOURGEOIS 
SON FILS 
UN TIRE-LAINE 
UN SPECTATEUR 
UN GARDE 
BERTRANDOU LE FIFRE 
LE CAPUCIN 
DEUX MUSICIENS 
LES POETES 
LES PATISSIERS 
ROXANE 
SOEUR MARTHE 
LISE 
LA DISTRIBUTRICE 
MERE MARGUERITE DE JESUS 
LA DUEGNE 
SOEUR CLAIRE 
UNE COMEDIENNE 
LA SOUBRETTE 
LES PAGES 
LA BOUQUETIERE 
La foule, bourgeois, marquis, mousquetaires, tire-laine, patissiers, poetes, cadets gascons, 
comediens, violons, pages, enfants, soldats, espagnols, spectateurs, spectatrices, 
precieuses, comediennes, bourgeoises, religieuses, etc.
(Les quatre premiers actes en 1640, le cinquieme en 1655.) 
Acte I. 
Une Representation a l'Hotel de Bourgogne. 
La salle de l'Hotel de Bourgogne, en 1640. Sorte de hangar de jeu de paume amenage et 
embelli pour des representations. 
La salle est un carre long; on la voit en biais, de sorte qu'un de ses cotes forme le fond qui 
part du premier plan, a droite, et va au dernier plan, a gauche, faire angle avec la scene, 
qu'on apercoit en pan coupe. 
Cette scene est encombree, des deux cotes, le long des coulisses, par des banquettes. Le 
rideau est forme par deux tapisseries qui peuvent s'ecarter. Au-dessus du manteau 
d'Arlequin, les armes royales. On descend de l'estrade dans la salle par de larges marches. 
De chaque cote de ces marches, la place des violons. Rampe de chandelles. 
Deux rangs superposes de galeries laterales: le rang superieur est divise en loges. Pas de 
sieges au parterre, qui est la scene meme du theatre; au fond de ce parterre, c'est-a-dire a 
droite, premier plan, quelques bancs formant gradins et, sous un escalier qui monte vers 
des places superieures, et dont on ne voit que le depart, une sorte de buffet orne de petits 
lustres, de vases fleuris, de verres de cristal, d'assiettes de gateaux, de flacons, etc. 
Au fond, au milieu, sous la galerie de loges, l'entree du theatre. Grande porte qui 
s'entre-baille pour laisser passer les spectateurs. Sur les battants de cette porte, ainsi que 
dans plusieurs coins et au-dessus du buffet, des affiches rouges sur lesquelles on lit: La 
Clorise. 
Au lever du rideau, la salle est dans une demi-obscurite, vide encore. Les lustres sont 
baisses au milieu du parterre, attendant d'etre allumes. 
Scene 1.I. 
Le public, qui arrive peu a peu. Cavaliers, bourgeois, laquais, pages, tire- laine, le portier, 
etc., puis les marquis, Cuigy, Brissaille, la distributrice, les violons, etc. 
(On entend derriere la porte un tumulte de voix, puis un cavalier entre brusquement.) 
LE PORTIER (le poursuivant): Hola! vos quinze sols! 
LE CAVALIER: J'entre gratis! 
LE PORTIER: Pourquoi? 
LE CAVALIER: Je suis chevau-leger de la maison du Roi! 
LE PORTIER (a un autre cavalier qui vient d'entrer): Vous?
DEUXIEME CAVALIER: Je ne paye pas! 
LE PORTIER: Mais. . . 
DEUXIEME CAVALIER: Je suis mousquetaire. 
PREMIER CAVALIER (au deuxieme): On ne commence qu'a deux heures. Le parterre 
Est vide. Exercons-nous au fleuret. 
(Ils font des armes avec des fleurets qu'ils ont apportes.) 
UN LAQUAIS (entrant): Pst. . .Flanquin. .