Contes merveilleux, Tome II

Hans Christian Andersen

Contes merveilleux, Tome II

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Title: Contes merveilleux, Tome II
Author: Hans Christian Andersen
Release Date: April 24, 2006 [EBook #18245]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Hans Christian Andersen
CONTES MERVEILLEUX
Tome II

Table des mati��res
L'ombre. Le papillon. Papotages d'enfants. La paquerette. La petite fille aux allumettes. La petite Poucette. La petite sir��ne. La plume et l'encrier. La princesse au petit pois. La princesse et le porcher. Quelque chose. La reine des neiges. Premi��re Histoire Qui traite d'un miroir et de ses morceaux. Deuxi��me histoire Un petit gar?on et une petite fille. Troisi��me histoire Le jardin de la magicienne. Quatri��me histoire Prince et princesse. Cinqui��me histoire La petite fille des brigands. Sixi��me histoire La femme lapone et la finnoise. Septi��me histoire Ce qui s'��tait passe au chateau de la reine des neiges et ce qui eut lieu par la suite. Une rose de la tombe d'Hom��re. Le rossignol et l'Empereur. Le sapin. Le schilling d'argent I. II. Le soleil raconte. La Soupe �� la brochette. I. II. Ce que la premi��re souricelle avait vu et appris dans ses voyages III. Ce que raconta la seconde souricelle. IV. Ce que dit la quatri��me souris lorsqu'elle prit la parole avant la troisi��me V. La merveilleuse recette. Le sto?que soldat de plomb. La tirelire. La vieille maison. Le vieux r��verb��re. Le vilain petit canard. Les voisins.

L'ombre
Un jour, un savant homme des pays froids arriva dans une contr��e du Sud; il s'��tait r��joui d'avance de pouvoir admirer �� son aise les beaut��s de la nature que d��veloppe dans ces r��gions un climat fortun��; mais quelle d��ception l'attendait! Il lui fallut rester toute la journ��e comme prisonnier �� la maison, fen��tres ferm��es; et encore ��tait-on bien accabl��; personne ne bougeait; on aurait dit que tout le monde dormait dans la maison, ou qu'elle ��tait d��serte. Tout le jour, le soleil dardait ses flammes sur la terrasse qui formait le toit; l'air ��tait lourd, on se serait cru dans une fournaise: c'��tait insupportable.
Le savant homme des pays froids ��tait jeune et robuste; mais sous ce soleil torride, son corps se dess��chait et maigrissait �� vue d'oeil; son ombre m��me se r��tr��cit et rapetissa, et elle ne reprenait de la vie et de la force que lorsque le soleil avait disparu. C'��tait un plaisir alors de voir, d��s qu'on apportait la lumi��re dans la chambre, cette pauvre ombre se d��tirer, et s'��tendre le long de la muraille.
Le savant homme �� ce moment se sentait aussi revivre; il se promenait dans sa chambre pour ranimer ses jambes engourdies et allait sur son balcon admirer le firmament ��toil��. Sur tous ces balcons, il voyait appara?tre des gens qui venaient respirer l'air frais. La rue aussi commen?ait �� s'animer; les bourgeois s'installaient devant leurs portes; des milliers de lumi��res scintillaient de toutes parts.
Il n'y avait qu'une maison o�� continuat �� r��gner un complet silence; c'��tait celle en face de la demeure du savant ��tranger. Elle n'��tait pas inhabit��e cependant; sur le balcon verdissaient et fleurissaient de belles plantes; il fallait que quelqu'un les arrosat, le soleil sans cela les aurait aussit?t dess��ch��es.
La soir��e s'avan?ait; voil�� que la fen��tre du balcon s'entrouvrit un peu; la chambre resta sombre; de l'int��rieur arriv��rent de doux sons d'une musique que le savant ��tranger trouva d��licieuse, ravissante. Il alla demander �� son propri��taire quelles ��taient les personnes qui demeuraient en face; le brave homme lui r��pondit qu'il n'en savait rien.
Une nuit, le savant ��tranger s'��veilla; il avait, le soir, laiss�� la fen��tre de son balcon ouverte; il regarda de ce c?t�� et il crut apercevoir une lueur extraordinaire rayonner du balcon de la maison d'en face: les fleurs paraissaient briller comme de magnifiques flammes de couleur, et au milieu d'elles se tenait une jeune fille d'une beaut�� merveilleuse; elle semblait un ��tre ��th��r��, tout de feu.
Un autre soir, le savant ��tranger reposait sur son balcon; derri��re lui, dans la chambre, br?lait une lumi��re, et, chose naturelle, il en r��sultait que son Ombre apparaissait sur la muraille de la maison d'en face; l'��tranger remua, l'Ombre bougea ��galement et la voil�� qui se trouve entre les fleurs du balcon d'en face.
--Je crois, dit le savant ��tranger, que mon Ombre est en ce moment le seul ��tre vivant de cette myst��rieuse maison. Tiens, la fen��tre du balcon est de nouveau entrouverte. Une id��e! Si mon Ombre avait assez d'esprit pour entrer voir ce qui se passe �� l'int��rieur et venir me le redire.... Oui, continua-t-il, en s'adressant par
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