Bulletin de Lille, 1916.07 | Page 2

Not Available
ne peuvent ��tre c��d��es, ni faire l'objet, en Belgique, d'aucune op��ration commerciale.
Il me revient que des abus se seraient produits et que des denr��es provenant du Comit�� National auraient, �� la suite de certaines fraudes, ��t�� livr��es au trafic.
L'int��r��t g��n��ral exige que ces fraudes soient constat��es et r��prim��es.
Je vous prie d'exercer et de faire exercer par les officiers de Police Judiciaire sous vos ordres, une surveillance vigilante sur les op��rations, dont les vivres import��s par le Comit�� National sont l'objet et sur tous ceux qui, �� quelque titre que ce soit, vendent, ach��tent ou transportent ces produits.
Les fraudes qui seraient constat��es peuvent, suivant les circonstances, de fait, tomber sous l'application de la loi p��nale et notamment des articles 496 ou 491 et 505 du Code P��nal.
LE PROCUREUR G��N��RAL Ffons,
Sign��: JOTTRAND.
Le cas ��ch��ant, le m��me avertissement pourrait ��tre signifi�� chez nous.
Le principe fondamental et les mesures restrictives qu'il entra?ne se justifient par le caract��re absolument d��sint��ress�� de l'oeuvre de la C. R. B. Elle ne prend aucun b��n��fice sur ses op��rations et peut, d��s lors, livrer les denr��es �� des prix de faveur.
Le public ne doit jamais perdre de vue que, ce qu'il y a de plus extraordinaire dans le fait de l'arriv��e de ces vivres mis �� sa disposition, ce n'est, ni leur origine lointaine, ni le trajet immense accompli par le bl�� ou le lard, �� travers le continent am��ricain et �� travers l'Oc��an, ni les risques de guerre auxquels tous les bateaux n'��chappent pas, ni le transport par canaux, de Rotterdam �� Lille, ni m��me le nombre ��norme de personnes de nationalit��s diverses, qui s'occupent sans relache de conduire les denr��es jusqu'au consommateur; c'est que en Am��rique, en Angleterre, en Hollande, en Belgique et dans notre pays, chacun des milliers de collaborateurs attach��s �� l'oeuvre du ravitaillement de la France occup��e, ne pense exclusivement qu'�� son but humanitaire et ach��vera sa tache, les mains nettes, sans un centime de profit personnel.
En face de ce d��sint��ressement universel, aucun Fran?ais, nous en sommes certains, ne voudra compromettre le bon renom de notre r��gion du Nord, en sp��culant sur le prix de vivres, dont chaque parcelle est due �� des efforts uniquement inspir��s par le d��vo?ment et la g��n��rosit��.
Le Comit�� du District de Lille.
---
Comit�� Am��ricain.--Difficult��s du ravitaillement en pommes de terre.
Nous avons d��j�� expliqu�� �� nos lecteurs que le seul pays qui pouvait nous envoyer des pommes de terre ��tait la Hollande et nous avons montr�� que l'exportation hors de ce pays n'��tait pas toujours ais��e. Les correspondants du Comit�� �� Bruxelles nous adressent la lettre suivante:
?Nous croyons utile de vous donner connaissance d'un article, reproduit dans un journal bruxellois paru r��cemment: Les pommes de terre hollandaises. Vingt-trois bateaux charg��s de pommes de terre, destin��es au Nord de la France, se trouvaient r��cemment �� l'appareillage dans le port de Rotterdam. Les journaux hollandais ayant rapproch�� cette exp��dition de la p��nurie de pommes de terre qui r��gne en Hollande, le gouvernement vient de retirer son autorisation �� l'exportation et a r��quisitionn�� toutes les pommes de terre en question. Or, on constata que les pommes de terre de trois bateaux seulement ��taient propres �� la consommation. Le restant, charg�� sur vingt bateaux, ��tait dans un tel ��tat qu'il ne pouvait m��me plus servir �� l'alimentation du b��tail. Heureux destinataires!?.
Le public, apr��s cela, n'aura plus lieu de s'��tonner si nos efforts n'ont pas r��ussi �� lui fournir, en suffisance et r��guli��rement, le ?pr��cieux tubercule?.
LE COMIT��.
---
Institut Industriel du Nord
La premi��re session des examens d'entr��e aura lieu �� l'Institut Industriel, 17, rue Jeanne-d'Arc, le jeudi 20 juillet, �� 8 heures 1/2 du matin. Une deuxi��me session aura lieu le mardi 10 octobre, �� la m��me heure. S'adresser pour tous renseignements au Secr��tariat, de 9 h. �� midi et de 14 h. �� 17 h.
Nota.--Un certain nombre de Bourses et fractions de Bourses du D��partement du Nord et de la Ville de Lille, sont disponibles et pourront ��tre attribu��es aux ��l��ves les plus m��ritants.
---
Petite correspondance
D. H. Lille.--Les renseignements de fait que vous donnez dans votre lettre du 13 courant sont trop peu pr��cis, pour qu'on puisse vous donner un avis s'appliquant �� l'esp��ce qui vous int��resse. Tout ce qu'on peut vous dire, c'est que la jurisprudence qui, apr��s la guerre de 1870 a eu �� trancher des difficult��s relatives aux loyers a d��cid��:
1o Que le bailleur est oblig�� de souffrir la privation ou la diminution de loyer, lorsque les n��cessit��s de la guerre ont oblig�� le preneur �� fuir, ou l'ont contraint �� abandonner tout ou partie de la chose lou��e.
2o Que le bailleur n'est point tenu de subir une privation ou une diminution de loyer, lorsque le preneur a abandonn�� les lieux lou��s �� l'approche de l'ennemi, mais en c��dant seulement �� des craintes exag��r��es et que l'��v��nement n'a pas justifi��es. Bien plus, dans ce dernier
Continue reading on your phone by scaning this QR Code

 / 61
Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.