de leurs maisons de commerce.
50 mark d'amende ou 10 jours de d��tention:
Mme Dallennes, Marguerite, n��e Berche, Lille, 31, rue de Thionville, pour s'��tre exprim��e d'une fa?on inconvenante sur le compte d'un officier allemand log�� chez elle.
Enfin, pour lever tous les doutes pouvant encore subsister �� cet ��gard, dans l'esprit de la population fran?aise, on lui rappelle que l'interdiction du 30 janvier 1916, visant l'exportation de marchandises en grand, sans autorisation de l'Intendantur du Gouvernement, ne s'applique pas seulement aux comestibles, mais aussi aux marchandises de tous genres. A l'avenir, on s��vira donc contre toute infraction ��ventuelle. _________________
Fermeture du March�� de Wazemmes
La Kommandantur a inform�� M. le Maire de Lille, �� la date du 2 avril, que le march�� tenu pour la vente de vieux ustensiles de m��nage, vieux v��tements et lingerie, place de la Nouvelle-Aventure, doit ��tre ferm��. Cette fermeture ne vise pas le march�� de denr��es alimentaires qui se tient �� la Halle.
La fermeture de la friperie est ordonn��e dans l'int��r��t de la sant�� publique, parce qu'elle constitue une source constante de propagation des maladies contagieuses.
En raison de ce qui s'est pass�� r��cemment �� Roubaix, il ne sera plus ramen��, jusqu'�� nouvel ordre, de prisonniers civils fran?ais, des camps de prisonniers en Allemagne, �� Lille, Roubaix, Tourcoing et faubourgs. Il ne serait donc donn�� aucune suite �� toute demande formul��e �� ce sujet. _______________________________________________________________________
AVIS DE LA MAIRIE
Bureaux de renseignement. Les personnes de la banlieue, priv��es de laissez-passer, et ayant besoin de communiquer avec la Mairie de Lille, peuvent s'adresser aux endroits suivants, de 9 heures �� midi:
1o pour la banlieue des portes de Douai, d'Arras et des Postes: �� l'Asile de nuit;
2o pour la banlieue d'Esquermes, rue du Faubourg-de-B��thune, 46;
3o pour Canteleu: Poste de police de la rue de Cassel. _______________________________________________________________________
Vente de Pain Situation du 20 au 25 Mars 1916
Pain vendu au public 439.842 k. 250 Pain factur�� aux ��tablissements hospitaliers 4.131 Pain restant en magasin le samedi soir. 1.384 250 ---------------- 445.357 500 Exc��dent du 18 mars au soir 1.220 250 ---------------- 444.137 k. 250 ---------------- Pain livr�� aux boulangers 444.137 k. 250
Cette situation d��montre qu'il n'existe aucun d��tournement dans les locaux de distribution. _______________________________________________________________________
Comit�� Am��ricain--Une visite int��ressante
Le 28 mars, �� 3 h. 1/2, MM. Hoover. Pr��sident de la Commission for relief in Belgium (c'est-��-dire de la Commission am��ricaine �� laquelle est affili�� le Comit�� d'alimentation du Nord de la France, que le public appelle commun��ment Comit�� Am��ricain), Polland, d��l��gu�� G��n��ral de cette Commission �� Bruxelles, Whitney, d��l��gu�� Central de cette Commission, �� Charleville, Wellington et Richardson, d��l��gu��s am��ricains, pour les districts de Lille et de Valenciennes, sont arriv��s �� Lille, accompagn�� du capitaine Bahr, d��l��gu�� par l'autorit�� militaire, aupr��s de la C. R. B. pour notre district. Ils se sont rendus �� la Pr��fecture, o�� ils ont ��t�� re?us par le Secr��taire G��n��ral et par un certain nombre de membres du Comit�� de District de Lille.
Cette r��union ��tait d'ailleurs le principal but de leur visite. Car, si nous n'avons jamais cess�� de demander �� la C. R. B. d'augmenter le secours en vivres qu'elle nous assure depuis onze mois, nous l'avons, les mois derniers, assaillie de rapports et de lettres pressantes, pour lui d��montrer l'urgence d'un ravitaillement accru et pour obtenir par son interm��diaire les denr��es de toutes sortes, n��cessaires �� la subsistance des habitants du District. La C. R. B. voulait se renseigner sur place sur ces questions.
Nous n'ignorions pas les ��normes difficult��s qui entravent notre approvisionnement. La guerre, qui met en jeu une grande partie de la population masculine dans presque toute l'Europe, r��duit fatalement la production des vivres. L'Europe doit demander aux autres parties du monde des quantit��s de denr��es beaucoup plus fortes qu'en temps normal. La cons��quence est que les prix augmentent, et que les march��s mondiaux se trouvent souvent d��pourvus; avec la meilleure volont��, la C. R. B. est dans l'impossibilit�� de se procurer tout ce qu'elle voudrait. C'est encore la guerre qui entrave les transports. Elle les rend plus p��rilleux, et parfois des marins montant m��me des navires neutres, pr��f��rent refuser le service, plut?t que de s'exposer �� p��rir, lors d'un torpillage, ou du choc d'une mine flottante. Un certain nombre de bateaux restent inoccup��s. Les transports militaires en utilisent aussi en quantit��. Et, alors qu'on aurait besoin d'un tonnage accru, puisqu'on fait venir d'outre mer beaucoup plus de marchandises, on dispose seulement d'un tonnage inf��rieur d'un tiers �� celui du temps normal. Toutes ces raisons expliquent l'��l��vation des tarifs: le fret pour une tonne de charbon, de Cardiff �� Marseille est pass�� de 8 fr. 50 �� 90 fr., pour une tonne de bl��, d'Am��rique �� Rotterdam, il s'est ��lev�� de 15 �� 190 fr.
Si ce tableau de la situation g��n��rale en Europe n'est pas favorable, combien notre sort est rendu encore plus lamentable, par les circonstances sp��ciales, dans lesquelles

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