Bulletin de Lille, 1916.04 | Page 2

la fin 17 -- 1er Mai Retardataires 19 -- 3 --
Bureau Rue du Transvaal. Patronage, pour les habitants des Faubourgs des Postes, d'Arras et de Douai.
Du No 1 au No 11000 8 Avril 22 Avril -- 11001 -- 40000 11 -- 25 -- -- 40001 -- 60000 13 -- 27 -- -- 60001 -- 85000 15 -- 29 -- -- 85001 -- �� la fin 18 -- 2 Mai Retardataires 20 -- 4 --
Secours de ch?mage.--Heures de payement des secours du Dispensaire de Wazemmes:
Ecole Arago
Lundi. Matin, de 8 h. 1/2 �� 10 h.: 1 �� 700; de 10 h. �� midi: 701 �� 1600. Soir, de 2 �� 4 h.: 1601 �� 2600.
Mardi. Matin, de 8 h. 1/2 �� 11 h.: 2601 �� 4000.
Ecole Fabricy
Lundi, Matin, de 8 h. 1/2 �� 10 h.: 4001 �� 4800; de 10 h. �� midi: 4801 �� 5600. Soir, de 2 h. �� 4 h.: 5601 �� 6500.
Mardi. Matin, de 8 h. 1/2 �� midi: 6501 �� 8000.
Nouveau Lille
Lundi. Matin, de 8 h. 1/2 �� 10 h., 8001 �� 8600; de 10 h. 1/4 �� 11 h. 1/2, 8601 �� 9200. Soir, de 2 h. �� 4 h., 9201 �� 10.100.
Mardi. Matin, de 8 h. 1/2 �� 10 h., 10.101 �� 10.700; de 10 h. 1/4 �� 11 h. 1/2, 10.701 �� 11.300. Soir, de 2 h. �� 3 h. 11.301 et au dessus. __________
Morue sal��e. Les arrivages de morue sal��e ��tant encore trop faibles, pour en permettre la r��partition �� toute la population, l'Administration municipale a d��cid�� qu'elle serait d'abord distribu��e aux personnes qui n'ont pas pr��lev�� leur ration de viande, �� la premi��re distribution, qui s'est faite du 20 au 27 mars.
Ration de 200 gr. par personne. Prix 2 fr. 80 le kilog.
Les jours et heures de distribution seront affich��s, en temps utile, dans les locaux de pain.
Lait.--La ville fait distribuer, dans les locaux du Comit�� am��ricain et du Comit�� hollandais, plus de 25.000 bo?tes par semaine. Les arrivages n'��tant pas suffisants, il est rappel�� que le lait condens�� est exclusivement r��serv�� aux petits enfants, ainsi qu'aux malades, dont l'��tat de sant�� exige obligatoirement l'emploi de ce m��dicament. _______________________________________________________________________
Comit�� am��ricain--Ville de Lille
A propos des distributions de viande
Nos concitoyens ne seront sans doute pas m��contents d'avoir quelques renseignements pr��cis �� ce sujet. Nous leur rappelons d'abord qu'il s'agissait d'une r��partition �� improviser, alors que le Comit�� ignorait la date d'arriv��e de la viande, l'importance des arrivages, leur fr��quence, la nature de la viande, son prix, les frais g��n��raux, le nombre des clients. Il fallait donc r��soudre un probl��me dont la plupart des donn��es ��taient inconnues.
Qu'a d��cid�� le Comit��? De r��partir la viande qui arriverait entre 30 boucheries; de faire d��pecer la viande par des bouchers de m��tier, et, si c'��tait du boeuf, d'��tablir 4 cat��gories de morceaux et de prix. Les taux furent fix��s, d��s qu'on connut le prix d'achat, �� 14 fr. le kgr. pour le filet, 10 fr. pour la 1re cat��gorie, 7 fr. pour la 2e, 4 fr. pour la derni��re. La ration personnelle s'��l��ve �� 200 grammes, au moins provisoirement. La vente a lieu d'apr��s les cartes de pain, chaque boucherie servant la client��le de tel local de pain. D��s qu'une distribution peut ��tre annonc��e, l'avis contenant les jours et les heures, ainsi que la r��partition de la client��le est affich�� simultan��ment dans les locaux de pain et dans les boucheries. Il est entendu que la population moins ais��e, c'est-��-dire les familles qui sont assist��es du bureau de bienfaisance, ou qui touchent des secours de ch?mage ou l'allocation militaire, est servie dans les deux premi��res heures de chaque s��ance, avant les habitants qui sont suppos��s avoir plus de ressources.
C'est le Comit�� qui vend �� son compte, et non le boucher. Ce dernier pr��te sa boutique et ses instruments de travail et d��coupe les morceaux. Mais ce sont des employ��s du Comit�� qui calculent le doit de chaque client et per?oivent l'argent. Le Comit�� a d'ailleurs organis�� tout un contr?le. En r��sum��, cette organisation repose sur les m��mes principes essentiels, que celle de la distribution du pain ou des ��piceries. Elle a pour but de venir en aide �� l'ensemble de la population, en favorisant, s'il est possible, les familles les moins pourvues de ressources.
Notre premier arrivage comportait environ 17 tonnes, alors qu'�� 200 grammes, par habitant, la ville de Lille aurait eu besoin du double. Voil�� l'unique raison pour laquelle tout le monde n'a pas pu ��tre appel�� �� la premi��re r��partition. Elle a dur�� du 20 au 22 mars. Nous savons que, parmi les personnes qui ont ��t�� servies, la grande majorit�� a ��t�� satisfaite. Mais il y a eu des plaintes. On a surtout trouv�� la viande trop ch��re, et certains en ont m��me profit�� pour accuser le Comit�� de faire des b��n��fices, et pour dire que