Barnabé Rudge, Tome II 
 
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Title: Barnabé Rudge, Tome II 
Author: Charles Dickens 
Translator: Mr Bonnomet 
Release Date: February 27, 2006 [EBook #17880] 
Language: French 
Character set encoding: ISO-8859-1 
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK BARNABÉ 
RUDGE, TOME II *** 
 
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Charles Dickens 
BARNABÉ RUDGE
Tome II 
(1841) 
Traduction Mr Bonnomet 
 
Table des matières 
CHAPITRE PREMIER. CHAPITRE II. CHAPITRE III. CHAPITRE 
IV. CHAPITRE V. CHAPITRE VI. CHAPITRE VII. CHAPITRE VIII. 
CHAPITRE IX. CHAPITRE X. CHAPITRE XI CHAPITRE XII. 
CHAPITRE XIII. CHAPITRE XIV. CHAPITRE XV. CHAPITRE XVI. 
CHAPITRE XVII. CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. CHAPITRE 
XX. CHAPITRE XXI. CHAPITRE XXII. CHAPITRE XXIII. 
CHAPITRE XXIV. CHAPITRE XXV. CHAPITRE XXVI. 
CHAPITRE XXVII. CHAPITRE XXVIII. CHAPITRE XXIX. 
CHAPITRE XXX. CHAPITRE XXXI. CHAPITRE XXXII. 
CHAPITRE XXXIII. CHAPITRE XXXIV. CHAPITRE XXXV. 
CHAPITRE XXXVI. CHAPITRE XXXVII. CHAPITRE XXXVIII. 
CHAPITRE XXXIX. CHAPITRE XL. 
 
CHAPITRE PREMIER. 
Le lendemain matin, le serrurier resta en proie aux mêmes incertitudes, 
et le surlendemain, et plusieurs jours de suite encore. Souvent, après la 
chute du jour, il entrait dans la rue et tournait ses regards vers la maison 
qu'il connaissait si bien; et il était sûr d'y voir la lumière solitaire briller 
encore à travers les fentes du volet de la fenêtre, quand tout paraissait 
au dedans muet, immobile, triste comme un tombeau. Comme il ne 
voulait pas risquer de perdre la faveur de M. Haredale en désobéissant à 
ses injonctions précises, il ne s'aventurait jamais à frapper à la porte ou 
à trahir sa présence; mais, chaque fois que l'attrait d'un vif intérêt et 
d'une curiosité non satisfaite le poussait à venir voir de ce côté, et Dieu 
sait s'il y venait souvent, la lumière était toujours là.
Quand il aurait su ce qui se passait au dedans, il n'en aurait guère été 
plus avancé; ce n'est pas là ce qui lui aurait donné la clef de ces veilles 
mystérieuses. À la brune, M. Haredale se renfermait chez lui, et au 
point du jour il sortait. Il ne manquait jamais une seule nuit le même 
manège. Il entrait et sortait toujours tout seul, sans varier le moins du 
monde ses habitudes. 
Voici comment il occupait sa veillée. Le soir, il entrait au logis, 
absolument comme le jour où le serrurier l'avait accompagné. Il 
allumait une bougie, parcourait l'appartement, l'examinant avec soin et 
en détail. Cela fait, il retournait dans la chambre du rez-de-chaussée, 
posait son épée et ses pistolets sur la table, et s'asseyait devant jusqu'au 
lendemain matin. 
Il avait presque toujours avec lui un livre que souvent il essayait de lire, 
mais sans pouvoir jamais y fixer les yeux ou sa pensée cinq minutes de 
suite. Le plus léger bruit au dehors frappait son oreille: il semblait qu'il 
ne pouvait pas résonner un pas sur le trottoir qui ne lui fit bondir le 
coeur. 
Il ne passait pas ces longues heures de solitude sans rien prendre. Il 
portait généralement dans sa poche un sandwich au jambon, avec un 
petit flacon de vin, dont il se versait quelques gouttes dans une grande 
quantité d'eau, et il buvait ce sobre breuvage avec une ardeur fiévreuse, 
comme s'il avait la gorge desséchée; mais il était rare qu'il prit une 
miette de pain pour déjeuner. 
S'il était vrai, comme le serrurier, après mûre réflexion, paraissait 
disposé à le croire, que ce sacrifice volontaire de sommeil et de 
bien-être dût être attribué à l'attente superstitieuse de l'accomplissement 
d'une vision ou d'un rêve en rapport avec l'événement qui l'avait occupé 
tout entier depuis tant d'années; s'il était vrai qu'il attendit la visite de 
quelque revenant qui courait les champs à l'heure où les gens sont 
tranquillement endormis dans leur lit, il ne montrait toujours aucune 
trace de crainte ou d'hésitation. Ses traits sombres exprimaient une 
résolution inflexible; ses sourcils froncés, ses lèvres serrées, 
annonçaient une décision ferme et profonde; et, quand il tressaillait au 
moindre bruit, l'oreille aux aguets, ce n'était point du tout le
tressaillement de la peur, c'était plutôt celui de l'espérance: car aussitôt 
il saisissait son épée, comme si l'heure était enfin venue; puis il la 
serrait à poing fermé, et écoutait avidement, l'oeil étincelant et l'air 
impatient, jusqu'à ce qu'il n'entendît plus rien. 
Ces désappointements étaient fréquents, car ils se renouvelaient à 
chaque son extérieur; mais sa constance n'en était point ébranlée. 
Toujours, toutes les nuits, il était là à son poste, comme une sentinelle 
lugubre et sans sommeil. La nuit    
    
		
	
	
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