Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran

Alfred Assollant

Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, Premi��re Partie

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Title: Aventures merveilleuses mais authentiques du capitaine Corcoran, Premi��re Partie
Author: Alfred Assollant
Release Date: September 24, 2005 [EBook #16743]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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AVENTURES MERVEILLEUSES MAIS AUTHENTIQUES DU CAPITAINE CORCORAN
[Illustration: Le capitaine Corcoran.]

PAR
A. ASSOLLANT
ILLUSTR��E DE 25 VIGNETTES DESSIN��ES SUR BOIS
PAR A. DE NEUVILLE

PREMI��RE PARTIE

PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

1898

PROLOGUE

I
L'Acad��mie des sciences (de Lyon) et le capitaine Corcoran.
Ce jour-l��,--le 29 septembre 1856,--vers trois heures de l'apr��s-midi, l'Acad��mie des sciences de Lyon ��tait en s��ance et dormait unanimement. Il faut dire, pour l'excuse de messieurs les acad��miciens, qu'on leur lisait depuis midi le _R��sum��_ succinct des travaux du c��l��bre docteur Maurice Schwartz, de Schwartzhausen, sur l'empreinte que laisse dans la poussi��re la patte gauche d'une araign��e qui n'a pas d��jeun��. Du reste, aucun des dormeurs ne s'��tait rendu sans combat. L'un, avant d'appuyer ses coudes sur la table et sa t��te sur ses coudes, avait essay�� d'esquisser �� la plume le profil d'un s��nateur romain, mais le sommeil l'avait surpris au moment o�� sa main savante tra?ait les plis de la toge; un autre avait construit un vaisseau de ligne avec une feuille de papier blanc, et le doux ronflement qu'il faisait entendre semblait un vent l��ger destin�� �� enfler les voiles du navire. Le pr��sident seul, pench�� en arri��re et appuy�� sur le dossier de son fauteuil, dormait avec dignit��, et,--la main sur la sonnette, comme un soldat sous les armes,--gardait une attitude imposante.
Pendant ce temps, le flot coulait toujours, et M. le docteur Maurice Schwartz, de Schwartzhausen, se perdait en consid��rations infinies sur l'origine et les cons��quences probables de ses d��couvertes. Tout �� coup l'horloge sonna trois coups et tout le monde s'��veilla. Alors le pr��sident prit la parole:
?Messieurs, dit-il, les quinze premiers chapitres du beau livre dont nous venons d'entendre la lecture contiennent tant de v��rit��s nouvelles et f��condes, que l'Acad��mie, tout en rendant hommage au g��nie de M. le docteur Schwartz, ne sera pas fach��e, je crois, de remettre �� la semaine prochaine la lecture des quinze chapitres suivants. Par l��, chacun de nous aura plus de temps pour creuser et approfondir ce magnifique sujet et pour proposer, s'il y a lieu, ses objections �� l'auteur.?
M. Schwartz ayant donn�� son consentement, on se hata de remettre la lecture �� un autre jour et de parler d'autre chose.
Alors un petit homme se leva, qui avait la barbe et les cheveux blancs, les yeux vifs, le menton pointu, et dont la peau semblait coll��e sur les os, tant il ��tait maigre et d��charn��. Il fit signe qu'il allait parler, et tout le monde aussit?t garda le silence, car il ��tait de ceux qu'on ��coute et qu'on se garde d'interrompre.
?Messieurs, dit-il, notre tr��s-honorable et tr��s-regrett�� coll��gue, M. Delaroche, est mort �� Suez le mois dernier, au moment o�� il allait s'embarquer pour l'Inde, et chercher dans les montagnes des Ghates, vers la source du Godavery, le Gouroukaramta, premier livre sacr�� des Indous, ant��rieur m��me aux V��das, qu'on dit ��tre cach�� par les indig��nes �� la vue des Europ��ens. Cet homme g��n��reux, dont le souvenir restera ��ternellement cher �� tous les amis de la science, se voyant mourir, n'a pas voulu laisser son oeuvre imparfaite. Il a l��gu�� cent mille francs �� celui qui voudra se charger de la recherche de ce beau livre, dont l'existence, si l'on en croit les dires des brames, ne peut pas ��tre mise en doute. Par son testament il institue votre illustre Acad��mie son ex��cutrice testamentaire, et vous prie de choisir vous-m��mes le l��gataire. Ce choix offre d'ailleurs plus d'une difficult��, car le voyageur que vous enverrez dans l'Inde doit ��tre robuste pour r��sister au climat, courageux pour braver la dent des tigres, la trompe des ��l��phants et les pi��ges des brigands indous; il doit m��me ��tre rus�� pour tromper la jalousie des Anglais, car la Soci��t�� royale asiatique de Calcutta a fait d'inutiles recherches et ne voudrait pas laisser �� un Fran?ais l'honneur de d��couvrir le livre sacr��. De plus, il faut qu'il connaisse le sanscrit, le parsi et toutes les langues vulgaires ou sacr��es de l'Inde. Ce n'est donc pas une petite affaire, et je propose �� l'Acad��mie de mettre ce choix au concours.?
Ce qui fut fait
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