The Habitant and Other French-Canadian Poems

William Henry Drummond
The Project Gutenberg EBook of The Habitant and Other French-Canadian Poems by William Henry Drummond
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Title: The Habitant and Other French-Canadian Poems
Author: William Henry Drummond
Release Date: February, 2006 [EBook #9801]?[Yes, we are more than one year ahead of schedule]?[This file was first posted on October 18, 2003]
Edition: 10
Language: French and English
Character set encoding: ISO-8859-1
? START OF THE PROJECT GUTENBERG EBOOK THE HABITANT AND OTHERS ***
Produced by Charles Aldarondo, Keren Vergon,?Andrew Sly and PG Distributed Proofreaders
THE HABITANT AND OTHER FRENCH-CANADIAN POEMS
By William Henry Drummond, M.D.
WITH AN INTRODUCTION BY
Louis Frechette
AND WITH ILLUSTRATIONS BY
Frederick Simpson Coburn
TO MY DEAR FRIEND AND FORMER TEACHER
GEORGE MURRAY, ESQ., B.A., A.K.C., F.R.S.C.
THESE VERSES ARE DEDICATED WITH SINCERE?ADMIRATION AND RESPECT
INTRODUCTION
On me demande, pour ce charmant volume, un mot de pr��face en fran?ais; le voici:
Quand, en 1863, je publiai mon premier recueil de po��sies--��crites au coll��ge, pour la plupart,--le grand po��te am��ricain Longfellow eut la flatteuse bienveillance de m'appeler _The pathfinder of a new land of song_.
Avec mille fois plus de raison puis-je aujourd'hui passer le compliment �� mon sympathique confr��re et ami, l'auteur de ce livre; car, si jamais quelqu'un, chez nous, a m��rit�� le titre de _pathfinder of a new land of song_, c'est assur��ment lui.
Non seulement il a d��couvert le champ, la clairi��re, la vall��e fertile et encore inexplor��e; il en a fait l'exploitation �� sa mani��re, avec des outils et des moyens de son invention; et, fier de sa conqu��te, il laisse, de son ��paule robuste, tomber �� nos pieds le fruit de son travail, la gerbe plantureuse aux ors vierges, �� l'ar?me sauvage, aux savoureuses promesses, toute fra?che et toute crissante dans sa rusticit�� saine.
N'est-elle pas, en effet, d'une originalit�� peu commune, l'id��e de prendre un pauvre illettr��, de le pr��senter comme un type national �� part, de lui mettre aux l��vres une langue qui n'est pas la sienne et qu'il ne conna?t qu' �� demi; d'en faire en m��me temps un personnage bon, doux, aimable, honn��te, intelligent et droit, l'esprit en ��veil, le coeur plein d'une po��sie native stimulant son patriotisme, jetant un rayon lumineux dans son modeste int��rieur, ber?ant ses heures r��veuses de souvenirs lointains et m��lancoliques?
Et cela sans que jamais, dans ce portrait d'un nouveau genre, le plus subtil des critiques puisse surprendre nulle part le coup de crayon de la caricature!
Dans ses inimitables contes villageois, George Sand a peint les paysans du Berry sous des dehors tr��s int��ressants. Elle nous les montre m��me d'un sentiment tr��s affin�� dans leur simplicit�� na?ve et leur cordiale bonhomie. En somme, elle en fait des natures, des temp��raments, quelque chose de typique, en m��me temps qu' harmonieux de teinte et de forme.
Mais George Sand faisait parler ses personnages dans la langue du pays, dans la langue de la chaumi��re, dans leur propre dialecte, enfin. Elle n'avait, pour ainsi dire, qu' �� faire p��n��trer le souffle de son talent sous le r��seau de la phrase, pour animer celle-ci d'un reflet de lyrisme ou d'une vibration attendrie.
La tache abord��e par M. Drummond pr��sentait un caract��re beaucoup plus difficile.
Ici, le po��te avait bien, il est vrai, le milieu �� saisir, plac��, droit en face de son objectif. Il ��tait assez familier avec ses acteurs pour les grouper avantageusement, en m��nageant les effets d'ombres et de lumi��re. Il est naturellement assez artiste pour ne rien n��gliger de ce qui ajoute du pittoresque �� la pose; surtout, il connaissait �� fond le type �� reproduire, ses moeurs, ses passions, ses sentiments, ses penchants, ses superstitions et ses faiblesses.
Mais comment, sans tomber dans la charge ou la bouffonnerie, faire parler syst��matiquement �� ses personnages une langue ��trang��re, forc��ment incorrecte dans la bouche de quelqu'un qui l'a apprise par oreille, sans savoir lire m��me dans sa propre langue?
La tentative ��tait hardie; mais on sait que le succ��s a un faible pour les audacieux.
Dans son ��tude des Canadiens-fran?ais, M. Drummond a trouv�� le moyen d'��viter un ��cueil qui aurait sembl�� in��vitable pour tout autre que pour lui. Il est rest�� vrai, sans tomber dans la vulgarit��, et piquant
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