Tarass Boulba

Nikolai Vassilievitch Gogol

Tarass Boulba, by Nikola? Vassilievitch Gogol

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Title: Tarass Boulba
Author: Nikola? Vassilievitch Gogol
Release Date: October 19, 2004 [EBook #13794]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Nikola? Vassilievitch Gogol
TARASS BOULBA
Traduit du russe par Louis Viardot
(1835)
Table des mati��res
PR��FACE CHAPITRE I CHAPITRE II CHAPITRE III CHAPITRE IV CHAPITRE V CHAPITRE VI CHAPITRE VII CHAPITRE VIII CHAPITRE IX CHAPITRE X CHAPITRE XI CHAPITRE XII

PR��FACE
La nouvelle intitul��e Tarass Boulba, la plus consid��rable du recueil de Gogol, est un petit roman historique o�� il a d��crit les moeurs des anciens Cosaques Zaporogues. Une note pr��liminaire nous semble �� peu pr��s indispensable pour les lecteurs ��trangers �� la Russie.
Nous ne voulons pas, toutefois, rechercher si le savant g��ographe Mannert a eu raison de voir en eux les descendants des anciens Scythes (Niebuhr a prouv�� que les Scythes d��H��rotode ��taient les anc��tres des Mongols), ni s��il faut absolument retrouver les Cosaques (en russe Kasak) dans les [mot en grec]de Constantin Porphyrog��n��te, les Kassagues de Nestor, les cavaliers et corsaires russes que les g��ographes arabes, ant��rieurs au XIIIe si��cle, pla?aient dans les parages de la mer Noire. Obscure comme l��origine de presque toutes les nations, celle des Cosaques a servi de th��me aux hypoth��ses les plus contradictoires. Nous devons seulement relever l��opinion, longtemps admise, de l��historien Schloezer, lequel, se fondant sur les moeurs vagabondes et l��esprit d��aventure qui distingu��rent les Cosaques des autres races slaves, et sur l��alt��ration de leur langue militaire, pleine de mots turcs et d��idiotismes polonais, crut que, dans l��origine, les Cosaques ne furent qu��un ramas d��aventuriers venus de tous les pays voisins de l��Ukraine, et qu��ils ne parurent qu���� l����poque de la domination des Mongols en Russie. Les Cosaques se recrut��rent, il est vrai, de Russes, de Polonais, de Turcs, de Tatars, m��me de Fran?ais et d��Italiens; mais le fond primitif de la nation cosaque fut une race slave, habitant l��Ukraine, d��o�� elle se r��pandit sur les bords du Don, de l��Oural et de la Volga. Ce fut une petite arm��e de huit cents Cosaques, qui, sous les ordres de leur ataman Yermak, conquit toute la Sib��rie en 1580.
Une des branches ou tribus de la nation cosaque, et la plus belliqueuse, celle des Zaporogues, para?t, pour la premi��re fois, dans les annales polonaises au commencement du XVIe si��cle. Ce nom leur venait des mots russes za, au del�� (trans), et porog, cataracte, parce qu��ils habitaient plus bas que les bancs de granit qui coupent en plusieurs endroits le lit de Dniepr. Le pays occup�� par eux portait le nom collectif de Zaporoji��. Ma?tres d��une grande partie des plaines fertiles et des steppes de l��Ukraine, tour �� tour alli��s ou ennemis des Russes, des Polonais, des Tatars et des Turcs, les Zaporogues formaient un peuple ��minemment guerrier organis�� en r��publique militaire, et offrant quelque lointaine et grossi��re ressemblance avec les ordres de chevalerie de l��Europe occidentale.
Leur principal ��tablissement, appel�� la setch, avait d��habitude pour si��ge une ?le du Dniepr. C����tait un assemblage de grandes cabanes en bois et en terre, entour��es d��un glacis, qui pouvait aussi bien se nommer un camp qu��un village. Chaque cabane (leur nombre n��a jamais d��pass�� quatre cents) pouvait contenir quarante ou cinquante Cosaques. En ��t��, pendant les travaux de la campagne, il restait peu de monde �� la setch; mais en hiver, elle devait ��tre constamment gard��e par quatre mille hommes. Le reste se dispersait dans les villages voisins, ou se creusait, aux environs, des habitations souterraines, appel��es zimovniki (de zima, hiver). La setch ��tait divis��e en trente-huit quartiers ou kour��ni (de kourit, fumer; le mot kour��n correspond �� celui du foyer). Chaque Cosaque habitant la setch ��tait tenu de vivre dans son kour��n; chaque kour��n, d��sign�� par un nom particulier qu��il tirait habituellement de celui de son chef primitif, ��lisait un ataman (kourenno?-ataman), dont le pouvoir ne durait qu��autant que les Cosaques soumis �� son commandement ��taient satisfaits de sa conduite. L��argent et les hardes des Cosaques d��un kour��n ��taient d��pos��s chez leur ataman, qui donnait �� location les boutiques et les bateaux (douby) de son kour��n, et gardait les fonds de la caisse commune. Tous les Cosaques d��un kour��n d?naient �� la m��me table.
Les kour��ni assembl��s choisissaient le chef sup��rieur, le koch��vo?-ataman (de kosch, en tatar camp, ou de kotch��vat, en russe camper). On verra dans la nouvelle de Gogol comment se faisait l����lection du koch��vo?. La rada, ou assembl��e nationale, qui se tenait toujours apr��s d?ner, avait lieu deux fois par an, ��
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