Othello

William Shakespeare


Othello

The Project Gutenberg EBook of Othello, by William Shakespeare This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org
Title: Othello
Author: William Shakespeare
Translator: Fran?ois Pierre Guillaume Guizot
Release Date: April 15, 2006 [EBook #18179]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Produced by Paul Murray, R��nald L��vesque and the Online Distributed Proofreading Team at http://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by the Biblioth��que nationale de France (BnF/Gallica))

Note du transcripteur.
=========================================================== Ce document est tir�� de:
OEUVRES COMPL��TES DE SHAKSPEARE
TRADUCTION DE M. GUIZOT
NOUVELLE ��DITION ENTI��REMENT REVUE AVEC UNE ��TUDE SUR SHAKSPEARE DES NOTICES SUR CHAQUE PI��CE ET DES NOTES
Volume 4
Mesure pour mesure.--Othello.--Comme il vous plaira. Le conte d'hiver.--Tro?lus et Cressida.
PARIS A LA LIBRAIRIE ACAD��MIQUE DIDIER ET Cie, LIBRAIRES-��DITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS 1863
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OTHELLO
OU
LE MORE DE VENISE
TRAG��DIE

NOTICE SUR OTHELLO
?Il y avait jadis �� Venise un More tr��s-vaillant que sa bravoure et les preuves de prudence et d'habilet�� qu'il avait donn��es �� la guerre avaient rendu cher aux seigneurs de la r��publique... Il advint qu'une vertueuse dame d'une merveilleuse beaut��, nomm��e Disd��mona, s��duite, non par de secrets d��sirs, mais par la vertu du More, s'��prit de lui, et que lui �� son tour, vaincu par la beaut�� et les nobles sentiments de la dame, s'enflamma ��galement pour elle. L'amour leur fut si favorable qu'ils s'unirent par le mariage, bien que les parents de la dame fissent tout ce qui ��tait en leur pouvoir pour qu'elle pr?t un autre ��poux. Tant qu'ils demeur��rent �� Venise, ils v��curent ensemble dans un si parfait accord et un repos si doux que jamais il n'y eut entre eux, je ne dirai pas la moindre chose, mais la moindre parole qui ne f?t d'amour. Il arriva que les seigneurs v��nitiens chang��rent la garnison qu'ils tenaient dans Chypre, et choisirent le More pour capitaine des troupes qu'ils y envoyaient. Celui-ci, bien que fort content de l'honneur qui lui ��tait offert, sentait diminuer sa joie en pensant �� la longueur et �� la difficult�� du voyage... Disd��mona, voyant le More troubl��, s'en affligeait, et, n'en devinant pas la cause, elle lui dit un jour pendant leur repas:--Cher More, pourquoi, apr��s l'honneur que vous avez re?u de la Seigneurie, paraissez-vous si triste?--Ce qui trouble ma joie, r��pondit le More, c'est l'amour que je te porte; car je vois qu'il faut que je t'emm��ne avec moi affronter les p��rils de la mer, ou que je te laisse �� Venise. Le premier parti m'est douloureux, car toutes les fatigues que tu auras �� ��prouver, tous les p��rils qui surviendront me rempliront de tourment; le second m'est insupportable, car me s��parer de toi, c'est me s��parer de ma vie.--Cher mari, que signifient toutes ces pens��es qui vous agitent le coeur? Je veux venir avec vous partout o�� vous irez. S'il fallait traverser le feu en chemise, je le ferais. Qu'est-ce donc que d'aller avec vous par mer, sur un vaisseau solide et bien ��quip��?--Le More charm�� jeta ses bras autour du cou de sa femme, et avec un tendre baiser lui dit: Que Dieu nous conserve longtemps, ma ch��re, avec un tel amour!--et ils partirent et arriv��rent �� Chypre apr��s la navigation la plus heureuse.
?Le More avait avec lui un enseigne d'une tr��s-belle figure, mais de la nature la plus sc��l��rate qu'il y ait jamais eu au monde...e m��chant homme avait aussi amen�� �� Chypre sa femme, qui ��tait belle et honn��te; et, comme elle ��tait italienne, elle ��tait ch��re �� la femme du More, et elles passaient ensemble la plus grande partie du jour. De la m��me exp��dition ��tait un officier fort aim�� du More; il allait tr��s-souvent dans la maison du More, et prenait ses repas avec lui et sa femme. La dame, qui le savait tr��s-agr��able �� son mari, lui donnait beaucoup de marques de bienveillance, ce dont le More ��tait tr��s-satisfait. Le m��chant enseigne ne tenant compte ni de la fid��lit�� qu'il avait jur��e �� sa femme, ni de l'amiti��, ni de la reconnaissance qu'il devait au More, devint violemment amoureux de Disd��mona, et tenta toutes sortes de moyens pour lui faire conna?tre et partager son amour...ais elle, qui n'avait dans sa pens��e que le More, ne faisait pas plus d'attention aux d��marches de l'enseigne que s'il ne les e?t pas faites... Celui-ci s'imagina qu'elle ��tait ��prise de l'officier... L'amour qu'il portait �� la dame se changea en une terrible haine, et il se mit �� chercher comment il pourrait, apr��s s'��tre d��barrass�� de l'officier, poss��der la dame, ou emp��cher du moins que le More ne la poss��dat; et, machinant dans sa pens��e mille choses toutes infames et sc��l��rates, il r��solut d'accuser
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