Le dernier vivant

Paul H. C. Féval

Le dernier vivant

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Title: Le dernier vivant
Author: Paul F��val
Release Date: June 3, 2006 [EBook #18494]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Paul F��val
LE DERNIER VIVANT
(1871)

Table des mati��res
Au lecteur.
PREMI��RE PARTIE Les ciseaux de l'accus��e.
R��cit pr��liminaire.
I Comment je retrouvai Lucien--Bureau de M. de M��ricourt
II Pourboire de P��lagie--Maison du Dr Chapart
III Grand paysage--L'ame de Lucien.
IV Le cas de Lucien Thibaut
V Sommeil--Apparition.
VI R��veil--Mon roman.
VII Jeanne.
VIII Assassin.
IX Ce qui me resta de l'entrevue.
X B��belle--Pantalon crott��.
Le dossier de Lucien Thibaut
R��cit interm��diaire de Geoffroy.
Suite du dossier de Lucien Thibaut
R��cit interm��diaire de Geoffroy.
Extrait du journal ?Le Pirate?.
Introduction du roman.
Suite du r��cit de Geoffroy.
��preuves du ?Pirate?.
Suite de l'introduction du roman.
Suite du r��cit de Geoffroy.
Suite du dossier de Lucien.
DEUXI��ME PARTIE Le d��fenseur de sa femme.
R��cit de Geoffroy.
I J.-H.-M. Calvaire.
II Une lettre du comte Albert
III L'incomparable Olympe.
IV Le petit clerc.
V La famille Chapart
Nuit du 7 au 8 d��cembre: ��vasion de Jeanne R��cit fait par Lucien de ce qui se passa sur le Quai de l'Horloge.
R��cit de Geoffroy.
OEuvres de J.-B.-M. Calvaire.
I Le Fils Jacques.
II Les revenus de la tontine.
III Coup d'oeil sur la belle soci��t�� des environs de M��ricourt
IV Changement de r��gne.
Quatri��me ouvrage de J.-B.-M. Calvaire Le Codicille.
Sixi��me ouvrage de J.-B.-M. Calvaire La nourriture de l'affaire.
Septi��me ouvrage de J.-B.-M. Calvaire Du sang et des fleurs.
Avant-propos.
I La Couronne.
II Une pi��ce de la m��canique Louaisot.
III La petite Pologne.
IV L'outil est-il bon?
V Ce que valait l'outil.
Neuvi��me ouvrage de J.-B.-M. Calvaire Le dessous des cartes dans l'Affaire des ciseaux.
Annexe aux oeuvres de J.-B. Martroy L'��vasion de l'accus��e--Les deux soeurs.
R��cit de Geoffroy.
Correspondance.
Suite du r��cit de Geoffroy.
Derni��re lettre de Martroy.
R��cit du conseiller Ferrand.
R��cit de Geoffroy.
R��cit de Fanchette.
Dernier r��cit de Geoffroy.

Au lecteur
J'ai re?u mission de livrer �� la publicit�� le r��cit d'un ��v��nement auquel je pris dans le temps une part indirecte. Mon r?le, au milieu des singuli��res aventures qui vont ��tre mises sous les yeux du lecteur, n'eut qu'une importance tardive, mais contribua quelque peu au d��nouement inesp��r�� du drame.
Le malheureux ��clat donn�� par la derni��re guerre aux agissements de certains hommes d'argent, patriotes au point de manger la patrie, a rappel�� l'attention publique vers l'origine souvent peu honorable--et parfois infame--des fortunes acquises dans les fournitures militaires.
Il ne faut point chercher ailleurs la raison d'��tre de ce livre, o�� la question d'argent tient en apparence peu de place, noy��e qu'elle est dans un v��ritable oc��an d'aventures. Chacun a int��r��t �� bien ��tablir qu'aucun argent vol�� n'est entr�� chez lui, soit anciennement, soit depuis peu, en un temps o�� les accusations pleuvent, rempla?ant la gr��le des balles et des obus.
Le cours des ann��es, en ��claircissant les rangs des compagnons de ma jeunesse, avait laiss�� un cher, un excellent ami, seul juge de la question de savoir s'il fallait taire �� tout jamais cette histoire, plus curieuse que la plupart des romans.
Mon ami a d��cid�� que l'histoire devait ��tre ��crite et j'ai pris la plume.
Geoffroy de Roeux.
PS. Les noms des personnes et ceux des localit��s sont, comme de raison, d��guis��s.

PREMI��RE PARTIE
Les ciseaux de l'accus��e

R��cit pr��liminaire
I
Comment je retrouvai Lucien--Bureau de M. de M��ricourt
(Juillet 1866.) Je connaissais vaguement, par les journaux et aussi par nos amis communs--qui avaient autant de r��pugnance �� parler que moi �� interroger,--l'affreux malheur dont la vie de Lucien Thibaut ��tait accabl��e. Jamais il ne m'en avait entretenu lui-m��me dans ses lettres, quoiqu'il m'��criv?t assez souvent.
Cette r��serve, qui pourrait para?tre bizarre, car j'��tais son meilleur camarade d'enfance, sera expliqu��e par les faits.
J'��tais �� Paris depuis plus d'une semaine, cherchant l'adresse de Lucien du matin au soir, et ne faisant pas autre chose. Je m'��tais enquis partout, m��me �� la pr��fecture de police.
Lucien restait pour moi introuvable, lorsqu'on m'indiqua le bureau de M. Louaisot de M��ricourt, rue Vivienne.
Je ne fus pas sans demander ce qu'��tait ce M. Louaisot. On me r��pondit que le quartier Vivienne produisait une certaine quantit�� de sp��cialit��s ou providences. Il y a le th��atre du Palais-Royal et ses annexes pour les Anglais, Mme Sitt pour les cors aux pieds, le Coq-d'Or pour rassortir les morceaux de soie, etc.
M. Louaisot de M��ricourt avait la sp��cialit�� des renseignements. Il ��tait providence pour les gens qui cherchent.
Il demeurait au cinqui��me ��tage, dans une assez belle maison, dont les derri��res donnaient sur la toiture vitr��e du passage Colbert. Son nom ��tait franchement ��crit sur sa porte.
Je fus re?u par une cauchoise des Bouffes-Parisiens, dou��e d'un embonpoint remarquable et d'une fra?cheur vraiment triomphante. Elle portait robe de soie et coiffe de dentelles; chacun de ses pendants d'oreilles devait peser trois louis.
Elle avait l'air brusque, mais
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