Le comte de Monte-Cristo, Tome IV

Alexandre Dumas, père

Le comte de Monte-Cristo, Tome IV

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Title: Le comte de Monte-Cristo, Tome IV
Author: Alexandre Dumas
Release Date: March 15, 2006 [EBook #17992]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Alexandre Dumas
LE COMTE DE MONTE-CRISTO
Tome IV (1845-1846)

Table des mati��res
LXXXV. Le voyage. LXXXVI. Le jugement. LXXXVII. La provocation. LXXXVIII. L'insulte. LXXXIX. La nuit. LXC. La rencontre. LXCI. La m��re et le fils. LXCII. Le suicide. LXCIII. Valentine. LXCIV. L'aveu. LXCV. Le p��re et la fille. LXCVI. Le contrat. LXCVII. La route de Belgique. LXCVIII. L'auberge de la Cloche et de la Bouteille. LXCIX. La loi. C. L'apparition. CI. Locuste. CII. Valentine. CIII. Maximilien. CIV. La signature Danglars. CV. Le cimeti��re du P��re-Lachaise. CVI. Le partage. CVII. La Fosse-aux-Lions. CVIII. Le juge. CIX. Les assises. CX. L'acte d'accusation. CXI. Expiation. CXII. Le d��part. CXIII. Le pass��. CXIV. Peppino. CXV. La carte de Luigi Vampa. CXVI. Le pardon. CXVII. Le 5 octobre. Bibliographie--OEuvres compl��tes

LXXXV
Le voyage.
Monte-Cristo poussa un cri de joie en voyant les deux jeunes gens ensemble.
?Ah! ah! dit-il. Eh bien, j'esp��re que tout est fini, ��clairci, arrang��?
--Oui, dit Beauchamp, des bruits absurdes qui sont tomb��s d'eux-m��mes, et, qui maintenant, s'ils se renouvelaient, m'auraient pour premier antagoniste. Ainsi donc, ne parlons plus de cela.
--Albert vous dira, reprit le comte, que c'est le conseil que je lui avais donn��. Tenez, ajouta-t-il, vous me voyez au reste achevant la plus ex��crable matin��e que j'aie jamais pass��e, je crois.
--Que faites-vous? dit Albert, vous mettez de l'ordre dans vos papiers, ce me semble?
--Dans mes papiers, Dieu merci non! il y a toujours dans mes papiers un ordre merveilleux, attendu que je n'ai pas de papiers, mais dans les papiers de M. Cavalcanti.
--De M. Cavalcanti? demanda Beauchamp.
--Eh oui! ne savez-vous pas que c'est un jeune homme que lance le comte? dit Morcerf.
--Non pas, entendons-nous bien, r��pondit Monte-Cristo, je ne lance personne, et M. Cavalcanti moins que tout autre.
--Et qui va ��pouser Mlle Danglars en mon lieu et place; ce qui, continua Albert en essayant de sourire, comme vous pouvez bien vous en douter, mon cher Beauchamp, m'affecte cruellement.
--Comment! Cavalcanti ��pouse Mlle Danglars? demanda Beauchamp.
--Ah ?��! mais vous venez donc du bout du monde? dit Monte-Cristo; vous, un journaliste, le mari de la Renomm��e! Tout Paris ne parle que de cela.
--Et c'est vous, comte, qui avez fait ce mariage? demanda Beauchamp.
--Moi? Oh! silence monsieur le nouvelliste, n'allez pas dire de pareilles choses! Moi, bon Dieu! faire un mariage? Non, vous ne me connaissez pas; je m'y suis au contraire oppos�� de tout mon pouvoir, j'ai refus�� de faire la demande.
--Ah! je comprends, dit Beauchamp: �� cause de notre ami Albert?
--�� cause de moi, dit le jeune homme; oh! non, par ma foi! Le comte me rendra la justice d'attester que je l'ai toujours pri��, au contraire, de rompre ce projet, qui heureusement est rompu. Le comte pr��tend que ce n'est pas lui que je dois remercier; soit, j'��l��verai, comme les anciens, un autel Deo ignoto.
--��coutez, dit Monte-Cristo, c'est si peu moi, que je suis en froid avec le beau-p��re et avec le jeune homme; il n'y a que Mlle Eug��nie, laquelle ne me para?t pas avoir une profonde vocation pour le mariage, qui, en voyant �� quel point j'��tais peu dispos�� �� la faire renoncer �� sa ch��re libert��, m'ait conserv�� son affection.
--Et vous dites que ce mariage est sur le point de se faire?
--Oh! mon Dieu! oui, malgr�� tout ce que j'ai pu dire. Moi, je ne connais pas le jeune homme, on le pr��tend riche et de bonne famille, mais pour moi ces choses sont de simples on dit. J'ai r��p��t�� tout cela �� sati��t�� �� M. Danglars; mais il est entich�� de son Lucquois. J'ai ��t�� jusqu'�� lui faire part d'une circonstance qui, pour moi, ��tait plus grave: le jeune homme a ��t�� chang�� en nourrice, enlev�� par des Boh��miens ou ��gar�� par son pr��cepteur, je ne sais pas trop. Mais ce que je sais, c'est que son p��re l'a perdu de vue depuis plus de dix ann��es; ce qu'il a fait pendant ces dix ann��es de vie errante, Dieu seul le sait. Eh bien, rien de tout cela n'y a fait. On m'a charg�� d'��crire au major, de lui demander des papiers; ces papiers, les voil��. Je les leur envoie, mais, comme Pilate, en me lavant les mains.
--Et Mlle d'Armilly, demanda Beauchamp, quelle mine vous fait-elle �� vous, qui lui enlevez son ��l��ve?
--Dame! je ne sais pas trop: mais il
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