Le chevalier dHarmental

Alexandre Dumas, père

Le chevalier d'Harmental

The Project Gutenberg EBook of Le chevalier d'Harmental, by Alexandre Dumas This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org
Title: Le chevalier d'Harmental
Author: Alexandre Dumas
Release Date: March 20, 2006 [EBook #18028]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK LE CHEVALIER D'HARMENTAL ***

Produced by Chuck Greif and www.ebooksgratuits.com

Alexandre Dumas
LE CHEVALIER D'HARMENTAL
(1842)

Table des mati��res
Chapitre 1. Chapitre 2. Chapitre 3. Chapitre 4. Chapitre 5. Chapitre 6. Chapitre 7. Chapitre 8. Chapitre 9. Chapitre 10. Chapitre 11. Chapitre 12. Chapitre 13. Chapitre 14. Chapitre 15. Chapitre 16. Chapitre 17. Chapitre 18. Chapitre 19. Chapitre 20. Chapitre 21. Chapitre 22. Chapitre 23. Chapitre 24. Chapitre 25. Chapitre 26. Chapitre 27. Chapitre 28. Chapitre 29. Chapitre 30. Chapitre 31. Chapitre 32. Chapitre 33. Chapitre 34. Chapitre 35. Chapitre 36. Chapitre 37. Chapitre 38. Chapitre 39. Chapitre 40. Chapitre 41. Chapitre 42. Chapitre 43. Chapitre 44. Chapitre 45. Chapitre 46. Chapitre 47. Chapitre 48. Post Scriptum. Bibliographie--OEuvres compl��tes.

Chapitre 1
Le 22 mars de l'an de grace 1718, jour de la mi-car��me, un jeune seigneur de haute mine, ag�� de vingt-six �� vingt-huit ans, mont�� sur un beau cheval d'Espagne, se tenait, vers les huit heures du matin, �� l'extr��mit�� du pont Neuf qui aboutit au quai de l'��cole. Il ��tait si droit et si ferme en selle, qu'on e?t dit qu'il avait ��t�� plac�� l�� en sentinelle par le lieutenant g��n��ral de la police du royaume, messire Voyer d'Argenson.
Apr��s une demi-heure d'attente �� peu pr��s, pendant laquelle on le vit plus d'une fois interroger des yeux avec impatience l'horloge de la Samaritaine, son regard, errant jusque-l��, parut s'arr��ter avec satisfaction sur un individu qui, d��bouchant de la place Dauphine, fit demi-tour �� droite et s'achemina de son c?t��.
Celui qui avait eu l'honneur d'attirer ainsi l'attention du jeune cavalier ��tait un grand gaillard de cinq pieds huit pouces, taill�� en pleine chair, portant au lieu de perruque une for��t de cheveux noirs parsem��e de quelques poils gris, v��tu d'un habit moiti�� bourgeois, moiti�� militaire, orn�� d'un noeud d'��paule qui primitivement avait ��t�� ponceau, et qui, �� force d'��tre expos�� �� la pluie et au soleil, ��tait devenu jaune-orange. Il ��tait, en outre, arm�� d'une longue ��p��e pass��e en verrouil, et qui lui battait formidablement le gras des jambes; enfin, il ��tait coiff�� d'un chapeau autrefois garni d'une plume et d'un galon, et qu'en souvenir sans doute de sa splendeur pass��e, son ma?tre portait tellement inclin�� sur l'oreille gauche, qu'il semblait ne pouvoir rester dans cette position que par un miracle d'��quilibre. Il y avait au reste dans la figure, dans la d��marche, dans le port, dans tout l'ensemble enfin de cet homme, qui paraissait ag�� de quarante-cinq �� quarante-six ans, et qui s'avan?ait tenant le haut du pav��, se dandinant sur la hanche, frisant d'une main sa moustache et faisant de l'autre signe aux voitures de passer au large, un tel caract��re d'insolente insouciance, que celui qui le suivait des yeux ne put s'emp��cher de sourire et de murmurer entre ses dents:
--Je crois que voil�� mon affaire!
En cons��quence de cette probabilit��, le jeune seigneur marcha droit au nouvel arrivant, avec l'intention visible de lui parler. Celui-ci, quoiqu'il ne conn?t aucunement le cavalier, voyant que c'��tait �� lui qu'il paraissait avoir affaire, s'arr��ta en face de la Samaritaine, avan?a son pied droit �� la troisi��me position, et attendit, une main �� son ��p��e et l'autre �� sa moustache, ce qu'avait �� lui dire le personnage qui venait ainsi �� sa rencontre.
En effet, comme l'avait pr��vu l'homme aux rubans orange, le jeune seigneur arr��ta son cheval en face de lui, et portant la main �� son chapeau:
--Monsieur, lui dit-il, j'ai cru reconna?tre �� votre air et �� votre tournure que vous ��tiez gentilhomme. Me serais-je tromp��?
--Non, palsambleu! monsieur, r��pondit celui �� qui ��tait adress��e cette ��trange question en portant �� son tour la main �� son feutre. Je suis vraiment fort aise que mon air et ma tournure parlent si hautement pour moi, car pour peu que vous croyiez devoir me donner le titre qui m'est d?, vous m'appellerez capitaine.
--Enchant�� que vous soyez homme d'��p��e, monsieur, reprit le cavalier en s'inclinant de nouveau. Ce m'est une certitude de plus que vous ��tes incapable de laisser un galant homme dans l'embarras.
--Soyez le bienvenu, pourvu que ce ne soit pas cependant �� ma bourse que ce galant homme ait recours, car je vous avouerai en toute franchise que je viens de laisser mon dernier ��cu dans un cabaret du port de la Tournelle.
--Il ne s'agit aucunement de votre bourse, capitaine, et c'est la mienne au contraire, je vous prie de le croire qui
Continue reading on your phone by scaning this QR Code

 / 205
Tip: The current page has been bookmarked automatically. If you wish to continue reading later, just open the Dertz Homepage, and click on the 'continue reading' link at the bottom of the page.