Le Kama Soutra | Page 2

Vatsyayana
de la destin��e humaine, sont exprim��es dans la pri��re suivante:
?Je vous demanderai, ? Ozmuzd, les plaisirs, la puret��, la saintet��. Accordez-moi une vie longue et bien remplie. Donnez aux hommes des plaisirs purs et saints, qu'ils soient toujours engendrant, toujours dans les plaisirs.?
?D��fendez le sinc��re et le v��ridique contre le menteur et versez la lumi��re.?
Apr��s le mensonge, le plus grand des crimes, aux yeux de Zoroastre, est le libertinage, tant sous la forme d'onanisme ou d'amour st��rile que sous celle d'amour ill��gitime et d��sordonn��.
La perte des germes f��condants est la plus grande faute aux yeux de la soci��t�� et de Dieu.
L'Iranien sans femme est dit ?au dessous de tout.?
Le p��re dispose de sa fille et le fr��re de sa soeur.
La jeune fille doit ��tre vierge. Le pr��tre dit au p��re: ?Vous donnez cette vierge pour la r��jouissance de la terre et du ciel, pour ��tre ma?tresse de maison et gouverner un lieu.?
L'acte conjugal doit ��tre sanctifi�� par une pri��re: ?Je vous confie cette semence, ? Sapondamad? (la fille d'Ozmuzd).
Chaque matin, le mari doit invoquer Oschen (qui donne abondamment les germes).
Si l'amant se d��robe, la femme qu'il a rendue m��re a le droit de le tuer.
L'infanticide et le concubinage sont punis de mort, mais la loi n'��dicte rien contre les femmes ?publiquement amoureuses, gaies et contentes, qui se tiennent par les chemins et se nourrissent au hasard de ce qu'on leur donne.? Cette tol��rance est une sorte de soupape ouverte aux passions pour emp��cher le concubinage et l'adult��re.
Zoroastre recommande aussi l'accouplement des bestiaux.
Il prescrit de traiter les chiens presque aussi bien que les hommes; sera damn�� celui qui frappera une chienne m��re. Dans tout l'Orient on ne retrouve qu'au Thibet ce soin presque pieux pour les chiens. Outre les pr��ceptes sur le mariage et les souillures, il y a beaucoup d'autres points de ressemblance entre l'Avesta et la Bible. M. Renan en a conclu qu'il y a eu certainement un croisement entre le d��veloppement iranien et le d��veloppement juif. M. de Bunsen a publi�� un livre pour d��montrer que le Christianisme n'est autre chose que la doctrine de Zoroastre, transmise par un certain nombre d'interm��diaires jusqu'�� saint Jean dont l'��vangile est, selon quelques uns, l'expression de la doctrine secr��te de J��sus, de sa m��taphysique. Il soutient que la formule ?je crois au p��re, au fils et �� l'esprit? �� laquelle se r��duisait, d'apr��s M. Michel Nicolas, le Credo des premiers chr��tiens, n'est pas juive, mais qu'elle vient de Zoroastre.
Il n'est point surprenant qu'un homme d'imagination identifie ainsi deux doctrines qui se rapprochent beaucoup par leur puret��.
M. Emile Burnouf, de son c?t��, pense que ce Credo ��tait aussi celui des Ariahs dans l'Ariavarta, ce qui peut se concilier avec la th��se de Mr de Bunsen.
Le m��me auteur fait d��river la symbolique chr��tienne du culte primitif des Ariahs.
Ce sont l�� de brillants aper?us plut?t que des faits rigoureusement acquis �� la science. Ce qui n'est point contest��, c'est l'identit�� presque parfaite des r��gles sur les moeurs chez les Iraniens et chez les juifs, et par suite chez les chr��tiens. Pour qu'on en soit frapp��, il suffit de rappeler:
1�� Les pr��ceptes du D��calogue: VIe ?Tu ne forniqueras point?; ?IXe Tu ne d��sireras pas la femme de ton prochain?; ou bien le 6e commandement de Dieu: ?L'oeuvre de chair tu ne feras, qu'en mariage seulement?, et le 9e ?Luxurieux point ne seras, de corps ni de consentement.?
2�� La doctrine de l'Eglise sur l'Onanisme (P��re Gury, th��ologie morale).
?La pollution consiste �� r��pandre sa semence sans avoir commerce avec un autre; la pollution directe parfaitement volontaire est toujours un p��ch�� mortel.?
?Toute effusion de semence, faite de propos d��lib��r��, si faible qu'elle soit, est une pollution et par suite un p��ch�� mortel.?
?DE L'ONANISME EN PARTICULIER?
?L'onanisme tire son nom d'Onam, second fils du patriarche Juda, qui apr��s la mort de son fr��re Her, fut forc��, selon la coutume, d'��pouser sa soeur Thamar pour donner une post��rit�� �� son fr��re. Mais, s'approchant de l'��pouse de son fr��re, il r��pandait sa semence �� terre pour que des enfants ne naquissent pas sous le nom de son fr��re. Aussi le Seigneur le frappa parce qu'il faisait une chose abominable (Gen��se XXXVIII, 9 et 10).
?922.--L'onanisme volontaire est toujours un p��ch�� mortel en tant que contraire �� la nature; aussi il ne peut jamais ��tre permis aux ��poux, parce que:
1�� Il est contraire �� la fin principale du mariage et tend en principe �� l'extinction de la soci��t�� et par cons��quent renverse l'ordre naturel;
2�� Parce qu'il a ��t�� d��fendu strictement par le l��gislateur supr��me et cr��ateur, comme il r��sulte du texte pr��cit�� de la Gen��se.?
L'INDE.--Dans l'Inde la morale se confond avec la religion, et la religion avec les Brahmes. Ce sont trois termes qu'on ne peut s��parer dans un expos��. Nous nous ��tendrons donc quelque peu sur les Brahmes.
Les moeurs des Ariahs paraissent avoir
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