David Copperfield - Tome I

Charles Dickens
David Copperfield - Tome I

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Title: David Copperfield - Tome I
Author: Charles Dickens
Translator: P. Lorain
Release Date: February 26, 2006 [EBook #17868]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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COPPERFIELD - TOME I ***

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Charles Dickens
DAVID COPPERFIELD

Tome I
(1849 - 1850)
Traduction P. Lorain

Table des matières
CHAPITRE PREMIER. Je viens au monde. CHAPITRE II. J'observe.
CHAPITRE III. Un changement. CHAPITRE IV. Je tombe en disgrâce.
CHAPITRE V. Je suis exilé de la maison paternelle. CHAPITRE VI.
J'agrandis le cercle de mes connaissances. CHAPITRE VII. Mon
premier semestre à Salem-House. CHAPITRE VIII. Mes vacances, et
en particulier certaine après- midi où je fus bien heureux. CHAPITRE
IX. Je n'oublierai jamais cet anniversaire de ma naissance. CHAPITRE
X. On me néglige d'abord, et puis me voilà pourvu. CHAPITRE XI. Je
commence à vivre à mon compte, ce qui ne m'amuse guère.
CHAPITRE XII. Comme cela ne m'amuse pas du tout de vivre à mon
compte, je prends une grande résolution. CHAPITRE XIII. J'exécute
ma résolution. CHAPITRE XIV. Ce que ma tante fait de moi.
CHAPITRE XV. Je recommence. CHAPITRE XVI. Je change sous
bien des rapports. CHAPITRE XVII. Quelqu'un qui rencontre une
bonne chance. CHAPITRE XVIII. Un regard jeté en arrière.
CHAPITRE XIX. Je regarde autour de moi et je fais une découverte.
CHAPITRE XX. Chez Steerforth. CHAPITRE XXI. La petite Émilie.
CHAPITRE XXII. Nouveaux personnages sur un ancien théâtre.
CHAPITRE XXIII. Je corrobore l'avis de M. Dick et je fais choix d'une
profession. CHAPITRE XXIV. Mes premiers excès. CHAPITRE XXV.
Le bon et le mauvais ange. CHAPITRE XXVI. Me voilà tombé en
captivité. CHAPITRE XXVII. Tommy Traddles. CHAPITRE XXVIII.
Il faut que M. Micawber jette le gant à la société. CHAPITRE XXIX.
Je vais revoir Steerforth chez lui. CHAPITRE XXX. Une perte.

CHAPITRE PREMIER.

Je viens au monde.
Serai-je le héros de ma propre histoire ou quelque autre y prendra-t-il
cette place? C'est ce que ces pages vont apprendre au lecteur. Pour
commencer par le commencement, je dirai donc que je suis né un
vendredi, à minuit (du moins on me l'a dit, et je le crois). Et chose
digne de remarque, l'horloge commença à sonner, et moi, je commençai
à crier, au même instant.
Vu le jour et l'heure de ma naissance, la garde de ma mère et quelques
commères du voisinage qui me portaient le plus vif intérêt longtemps
avant que nous pussions faire mutuellement connaissance, déclarèrent:
1° que j'étais destiné à être malheureux dans cette vie; 2° que j'aurais le
privilège de voir des fantômes et des esprits. Tout enfant de l'un ou de
l'autre sexe assez malheureux pour naître un vendredi soir vers minuit
possédait invariablement, disaient-elles, ce double don.
Je ne m'occupe pas ici de leur première prédiction. La suite de cette
histoire en prouvera la justesse ou la fausseté. Quant au second point, je
me bornerai à remarquer que j'attends toujours, à moins que les
revenants ne m'aient fait leur visite quand j'étais encore à la mamelle.
Ce n'est pas que je me plaigne de ce retard, bien au contraire: et même
si quelqu'un possède en ce moment cette portion de mon héritage, je
l'autorise de tout mon coeur à la garder pour lui.
Je suis né coiffé: on mit ma coiffe en vente par la voie des annonces de
journaux, au très-modique prix de quinze guinées. Je ne sais si c'est que
les marins étaient alors à court d'argent, ou s'ils n'avaient pas la foi et
préféraient se confier à des ceintures de liège, mais ce qu'il y a de
positif, c'est qu'on ne reçut qu'une seule proposition; elle vint d'un
courtier de commerce qui offrait cinquante francs en argent, et le reste
de la somme en vin de Xérès: il ne voulait pas payer davantage
l'assurance de ne jamais se noyer. On renonça donc aux annonces qu'il
fallut payer, bien entendu. Quant au xérès, ma pauvre mère venait de
vendre le sien, ce n'était pas pour en acheter d'autre. Dix ans après on
mit ma coiffe en loterie, à une demi-couronne le billet, il y en avait
cinquante, et le gagnant devait ajouter cinq shillings en sus. J'assistai au
tirage de la loterie, et je me rappelle que j'étais fort ennuyé et fort

humilié de voir ainsi disposer d'une portion de mon individu. La coiffe
fut
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