Ce que vaut une femme

Éline Roch

Ce que vaut une femme, by ��line Roch

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Title: Ce que vaut une femme Trait�� d'��ducation morale et pratique des jeunes filles
Author: ��line Roch
Release Date: August 1, 2007 [EBook #22192]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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CE QUE VAUT UNE FEMME
TRAIT��
D'��DUCATION MORALE ET PRATIQUE
DES JEUNES FILLES[1]
Ouvrage ayant obtenu le prix DOYEN-DOUBLI�� (partag��)
Par Mlle ��. ROCH
REIMS
IMPRIMERIE DUBOIS-POPLIMONT
Rue de Vesle, 220
1888
Il faut ��lever la jeune fille avec la pens��e constante qu'elle sera un jour la compagne de l'homme. (Mme de Sta?l).
Une femme riche et d��sordonn��e entrant dans une maison l'appauvrit, tandis qu'une femme pauvre et ��conome l'enrichit. (Mme Doyen).
APPR��CIATION DU JURY
Ouvrage excellent. Esprit moral et ��lev��. Questions pratiques trait��es clairement et �� fond, sans extensions inutiles.
[Note 1: Ce livre est destin�� �� propager dans les classes laborieuses les pr��ceptes de l'��conomie domestique, et faciliter l'accomplissement des devoirs familiaux]

TABLE DES MATI��RES
Pr��face.--(�� Mme Doyen-Doubli��).
��DUCATION MORALE
La jeune fille dans la famille.
La jeune femme dans son int��rieur.--Devoirs envers le mari et les enfants.
Des qualit��s qu'il faut acqu��rir.
Rapports avec les voisins.
��DUCATION PRATIQUE
Consid��rations morales sur les vertus pratiques de la femme.
La journ��e d'une m��nag��re.--Tenue personnelle et tenue de la maison.
Economie domestique.--La nourriture.--L'habillement.--Quelques chiffres.
Conclusion.

PR��FACE
�� Madame DOYEN-DOUBLI��
Parmi les questions qui depuis quinze ans n'ont cess�� de pr��occuper les esprits et les pouvoirs publics, il faut citer l'une des premi��res, et peut-��tre la premi��re de toutes, la question de l'enseignement national. Quel que soit le jugement que l'histoire portera sur notre ��poque, ce sera son ��ternelle gloire d'avoir compris, au lendemain de nos d��sastres, que la condition de notre rel��vement ��tait dans un enseignement fortement organis��, et de n'avoir recul�� pour cela devant aucun sacrifice. Prenant pour exemple ce qui, apr��s I��na, avait si bien r��ussi �� nos vainqueurs, on a pens�� qu'il fallait, avant tout, combattre l'ignorance, relever les caract��res, fortifier les courages, en un mot faire des citoyens avant de faire des soldats. Un effort sans pr��c��dent a ��t�� fait sous ce rapport, d'immenses progr��s ont ��t�� r��alis��s, et on peut dire, sans crainte de contradiction, que si l'on avait obtenu dans tous les services les m��mes am��liorations, notre situation serait aujourd'hui pr��pond��rante. Faut-il croire cependant que tout a ��t�� fait et qu'il ne reste plus qu'�� s'endormir sur les r��sultats acquis, sans se pr��occuper de ce qu'ils pourront produire dans l'avenir.
Dans la n��cessit�� o�� l'on s'est trouv�� de cr��er de toutes pi��ces un enseignement jusque l�� trop n��glig��, on a oubli�� d'��tablir un point de d��part, c'est-��-dire de bien pr��ciser dans quel esprit cet enseignement devrait ��tre donn��. Sans entrer ici dans la question du surchargement des programmes dans l'enseignement secondaire, question qui, �� elle seule, ferait l'objet d'un volume, nous nous demandons si le but qu'on s'��tait propos�� a v��ritablement ��t�� atteint, et si la m��thode actuelle, qui consiste �� donner trop �� l'instruction proprement dite, pas assez �� l'��ducation, ne menace pas de nous affaiblir en nous ��nervant.
S'il est vrai qu'une culture intensive ne saurait convenir �� tous les terrains, il est certain aussi qu'une m��me culture intellectuelle ne pourrait sans inconv��nient s'appliquer �� tous les individus et qu'il est des cerveaux que ce moyen ne parviendrait qu'�� atrophier et d��s��quilibrer. L'��ducation, qui a plut?t pour mission de former le caract��re, de d��velopper les qualit��s du coeur, ne pr��sente pas le m��me danger; il serait temps de lui faire, dans nos programmes, une place en rapport avec son incontestable utilit��. N'avons-nous pas vu des connaissances multiples demeurer sans objet, ne produire aucun r��sultat, parce que l'��ducation morale et pratique ��tant insuffisamment ou mal dirig��e, nous manquons de l'objectif, de la force de volont�� n��cessaire pour les utiliser? C'est ce point qu'il importe de d��gager, surtout �� notre ��poque o�� les caract��res manquent trop souvent de fermet�� et de consistance.
Le but de l'enseignement ne doit pas ��tre de d��tourner les individus de leur vocation premi��re, mais au contraire de la bien d��finir, de la leur faciliter en l'��largissant. Ce but, en un mot, doit ��tre, en d��veloppant ��galement les intelligences et les caract��res, de donner �� chacun dans la soci��t�� une situation en rapport avec ses aptitudes, et cela pour le plus grand bien de tous. Si l'enseignement n'atteint pas ce but, il est incomplet; s'il le d��passe, il est dangereux. Dans le premier cas la communaut�� se trouvera priv��e
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