Bases pour servir aux entreprises de colonisation dans les territoires nationaux de la Republique A

Auguste Brougnes

Bases pour servir aux entreprises de?by Auguste Brougnes

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colonisation dans les territoires nationaux de la Republique Argentine, by Auguste Brougnes This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org
Title: Bases pour servir aux entreprises de colonisation dans les territoires nationaux de la Republique Argentine
Author: Auguste Brougnes
Release Date: August 25, 2007 [EBook #22393]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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BASES Pour servir aux Entreprises de Colonisation DANS LES TERRITOIRES NATIONAUX DE LA R��PUBLIQUE ARGENTINE
PAR LE
Docteur AUGUSTE BROUGNES Propri��taire-Agriculteur �� Caixon, pr��s Vic-Bigorre Hautes-Pyr��n��es.
La colonisation �� l'ext��rieur est, dans les conditions ��conomiques actuelles, le rem��de le plus efficace du paup��risme agricole.
COHEN.
SEMAINE du 22 novembre 1850.
La r��demption de la race blanche se trouverait dans l'acquisition morale de tout un monde riche et vierge, d'un monde qui donnerait terre, travail, fortune.
ANDRES LAMAS.
Notice sur l'Uruguay.
TARBES Imprimerie de E. VIMARD, place Maubourguet, 7.
1882

�� SON EXCELLENCE M. LE PR��SIDENT DE LA R��PUBLIQUE ARGENTINE Brigadier g��n��ral, Jules ROCA
Hommage de ma respectueuse estime.
Dr BROUGNES.

BASES Pour servir aux Entreprises de Colonisation DANS LES TERRITOIRES NATIONAUX DE LA R��PUBLIQUE ARGENTINE
PAR LE
Docteur AUGUSTE BROUGNES Propri��taire-Agriculteur �� Caixon, pr��s Vic-Bigorre Hautes-Pyr��n��es.

TARBES Imprimerie de E. VIMARD, place Maubourguet, 7.
1882

Tarbes, imprimerie de E. Vimard, place Maubourguet, 7.

INTRODUCTION
La colonisation �� l'ext��rieur est, dans les conditions ��conomiques actuelles, le rem��de le plus efficace du paup��risme agricole.
COHEN.
(Semaine du 21 novembre 1850).
Nous livrons aujourd'hui au public la traduction d'une brochure, publi��e en espagnol, au mois d'ao?t 1881, �� Buenos-Ayres, capitale de la R��publique Argentine. Nous l'offrons �� nos compatriotes, sans ambition pour son m��rite litt��raire, que nous n'avons pas cherch��, mais seulement pour son utilit�� ��conomique et pratique, consid��r��e au point de vue des int��r��ts mat��riels de l'int��ressante population agricole europ��enne pauvre, dont nous voudrions voir am��liorer le sort.
Frapp�� d'admiration dans notre dernier voyage de l'Am��rique du Sud, de l'immense mouvement commercial et industriel qu'offrait cette contr��e que nous visitions pour la troisi��me fois depuis trente ans; enchant�� du tableau vivant de la richesse de sa campagne, peupl��e d'innombrables troupeaux de brebis, de vaches, de chevaux, au milieu desquels se promenaient des groupes de cerfs; ��tonn�� surtout de voir chaque semaine descendre sur la plage des milliers d'��migrants, en grande partie colons italiens, suisses, savoyards, et quelques Fran?ais, dont la majeure partie ��taient dirig��s, aux frais du gouvernement, aux nombreuses colonies de la province de Santa-F��, autrefois la plus pauvre et aujourd'hui une des plus riches de la R��publique; heureux de voir dans ce pays que l'id��e de la colonisation, dont j'avais ��t�� le promoteur et le premier entrepreneur en 1854, avait pris un d��veloppement inesp��r��[1], �� l'aspect, dis-je, de ce mouvement agricole, commercial et industriel, je me mis de nouveau �� ��tudier la question de la colonisation argentine, organis��e en vue de compl��ter l'oeuvre par une combinaison propre �� produire de meilleurs, de plus grands r��sultats.
Partant du principe ��conomique que le travail, le travail agricole surtout, est d'autant plus productif que l'outillage (capital mobilier et de rente) est plus complet; trouvant d'autre part, dans la loi sur la colonisation, promulgu��e par le gouvernement argentin le 6 octobre 1876, des dispositions largement lib��rales, dans les concessions des terres et autres privil��ges que le gouvernement accorde, je m'occupai de coordonner dans les proportions voulues l'action de ces trois ��l��ments: terre, travail, capital, de mani��re �� leur faire produire, par leur concours simultan��, les plus grands r��sultats possibles.
Le but que je me proposais, en me livrant �� ce travail, consistait �� ouvrir au cultivateur europ��en pauvre une voie de salut large, facile �� parcourir, sans sacrifice d'argent de sa part, entreprise qui lui permette de se cr��er une honn��te aisance pour ses vieux jours, une fortune pour ses enfants. Les moyens que je propose en vue de ce r��sultat, et que j'exposerai dans le cours de ce travail, sont clairs et bien d��finis. Je n'en connais pas de plus efficaces pour rem��dier aux souffrances du cultivateur pauvre, ce Sisyphe de notre ��poque, condamn�� �� la peine, aux privations, sans espoir d'en voir la fin.
Les souffrances de l'agriculture, tout le monde les conna?t, le cultivateur plus que tout autre. Une enqu��te s��rieuse sur sa situation d��voilerait des mis��res profondes, inconnues. On serait ��tonn�� comment, avec sa propri��t�� r��duite, le peu de rendement que donne le sol, les risques que font courir les perturbations atmosph��riques, telles que s��cheresse, gel��es, gr��le, maladie des plantes, la mortalit�� des animaux,
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