Barnabé Rudge, Tome I

Charles Dickens
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Barnabé Rudge, Tome I

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Title: Barnabé Rudge, Tome I
Author: Charles Dickens
Translator: Mr Bonnomet
Release Date: February 27, 2006 [EBook #17879]
Language: French
Character set encoding: ISO-8859-1
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Charles Dickens
BARNABé RUDGE
Tome I
(1841)
Traduction Mr Bonnomet

Table des matières
UN MOT D'INTRODUCTION. CHAPITRE PREMIER. CHAPITRE II. CHAPITRE III. CHAPITRE IV. CHAPITRE V. CHAPITRE VI. CHAPITRE VII. CHAPITRE VIII. CHAPITRE IX. CHAPITRE X. CHAPITRE XI. CHAPITRE XII. CHAPITRE XIII. CHAPITRE XIV. CHAPITRE XV. CHAPITRE XVI. CHAPITRE XVII. CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. CHAPITRE XX. CHAPITRE XXI. CHAPITRE XXII. CHAPITRE XXIII. CHAPITRE XXIV. CHAPITRE XXV. CHAPITRE XXVI. CHAPITRE XXVII. CHAPITRE XXVIII. CHAPITRE XXIX. CHAPITRE XXX. CHAPITRE XXXI. CHAPITRE XXXII. CHAPITRE XXXIII. CHAPITRE XXXIV. CHAPITRE XXXV. CHAPITRE XXXVI. CHAPITRE XXXVII. CHAPITRE XXXVIII. CHAPITRE XXXIX. CHAPITRE XL. CHAPITRE XLI. CHAPITRE XLII.

UN MOT D'INTRODUCTION.
_De l'histoire! Dieu vous bénisse; je n'en ai aucune à dire, monsieur._
Voici de longues années... permettez-moi de ne pas en avouer le nombre... que m'arriva la bonne nouvelle de ma promotion comme enseigne dans le 4e d'infanterie de Sa Majesté. Mon nom, qui si longtemps avait figuré sur les états du Duc, avec ces mots en marge: ?Question épineuse,? allait enfin se trouver inscrit sur le registre mensuel des promotions et des appointements. Depuis ce jour, j'ai traversé toutes les vicissitudes de la guerre et de la paix. Le camp et le bivouac, l'insouciante gaieté de la _mess- table_[1], la désolante solitude d'une prison fran?aise, les émotions violentes du service de campagne, l'existence monotone de garnison, m'ont également apporté leur part de plaisirs et d'épreuves. Une carrière de ce genre, quand la nature vous a donné un tempérament toujours prêt à vous mettre à l'unisson de ceux qui vous entourent, ne saurait manquer d'avoir sa bonne provision d'aventures. Telle a été la mienne; et, sans prétendre à autre chose qu'à retracer quelques-unes des scènes dans lesquelles j'ai joué un r?le, et qu'à rappeler le souvenir de leurs autres acteurs... hélas! dont quelques-uns ne sont plus aujourd'hui... j'ai livré ces pages aux hasards de la publicité.
Si je n'ai pas choisi cette portion de ma vie qui présentait le plus d'incidents et de faits dignes d'être racontés, mon excuse est bien simple; c'est que j'ai mieux aimé, dans cette première apparition sur les planches, m'accoutumer à l'air de la maison par le personnage du Coq[2] que de me montrer au public dans un r?le plus difficile d'Hamlet.
Mais comme malheureusement il existe en ce monde des gens très difficiles, qui, ainsi que le dit Curran[3], ne sont pas satisfaits de savoir qui tua le jaugeur, si vous ne pouvez leur apprendre qui portait sa veste de tiretaine... à ceux-là je dirais, en toute humilité, qu'ils n'ont rien à faire avec ce livre. Je n'ai pas plus d'histoire que de morale à offrir; ma seule prétention à l'une est dans le récit d'une passion qui, pendant quelques années, fut tout l'intérêt de ma vie, mon unique tentative à l'égard de l'autre consiste en ce que j'ai taché de faire ressortir tous les dangers dont peut être entouré un homme qui, avec une imagination ardente et un caractère facile, a trop de penchant à la confiance, et peut rarement jouer un r?le sans oublier qu'il n'est que comédien. Cela dit, je me recommande une fois encore à cette indulgence qui n'a jamais été refusée à l'humilité sincère, et je commence.

CHAPITRE PREMIER.
Il y avait en 1775, sur la lisière de la forêt d'Epping, à une distance d'environ douze milles de Londres (en mesurant du Standard[4] dans Cornhill, ou plut?t de l'endroit sur lequel ou près duquel le Standard avait accoutumé d'être aux temps jadis), un établissement public appelé le Maypole[5], comme pouvaient le voir tous ceux des voyageurs qui ne savaient ni lire ni écrire (et, il y a soixante-six ans, il n'y avait pas besoin d'être voyageur pour se trouver dans ce cas-là), en regardant l'emblème dressé sur le bas c?té de la route en face dudit établissement. Ce n'est pas que cet emblème e?t les nobles proportions des maypoles plantés d'ordinaire dans les anciens temps; mais ce n'en était pas moins un beau jeune frêne, de trente pieds de haut et droit comme n'importe quelle flèche qu'un arbalétrier de la yeomanry d'Angleterre ait jamais pu tirer.
Le Maypole (ce terme exprime à partir d'à présent la maison, et non pas son emblème), le Maypole était un vieux batiment avec plus de bouts de chevron sur le pignon qu'un
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